Toutes les femmes ont leurs propres fantasmes, et comme chez Flair, on aime partager, une lectrice nous parle de son petit plaisir coquin préféré, à savourer seule ou à 2. Anne-Lise rêve parfois de faire l’amour sans retenue après un date.
Anne-Lise, 31 ans, est prête à rencontrer l’homme de sa vie.
Elle s’enflamme... pour les hommes attentionnés et les câlins agréables.
Elle rêve parfois... de faire l’amour sans retenue après un date.
Il fait frais ce soir. Le ciel est clair, les pavés brillent légèrement et sa main est chaude dans la mienne. Nous avons ri, marché, et aussi gardé le silence sans gêne. Deux heures seulement, mais ma tête bourdonne comme si nous avions passé toute la soirée dans un café bondé. « Merci pour ce soir », dit-il lorsque nous arrivons devant ma porte. Sa voix est douce, mais je sens ses mots résonner dans mon ventre. Je hoche la tête et tourne la clé dans la serrure, comme toujours avec une certaine difficulté. Il se tient un pas derrière moi et, lorsque je lève les yeux, je vois son regard posé sur mes fesses. « Ma sœur est à la maison », dis-je lorsque j’arrive enfin à ouvrir la porte. « Mais, si tu veux, tu peux venir jusqu’à l’escalier. » Nous nous glissons sous l’escalier, où il fait sombre et où la chaleur accumulée pendant la journée est encore palpable.
Il me laisse passer devant et, quand je me retourne, il est plus près que ce à quoi je m’attendais. Ses mains trouvent ma taille. D’abord doucement, puis un peu plus fermement. Il m’attire contre lui. « Tu étais magnifique ce soir », murmure-t-il. Ses lèvres effleurent mon lobe, et je sens mon cœur s’emballer. Mes mains glissent naturellement vers son cou. Il embrasse ma nuque et je ferme les yeux. Mes jambes se dérobent lentement. Ses mains glissent vers le bas de mon dos, son souffle effleure ma peau. La chaleur dans nos corps s’intensifie et l’air devient un peu étouffant. Mon dos touche le mur et il s’appuie juste assez contre moi pour me faire sentir que je suis là, que nous sommes là. Je pose ma tête contre son épaule.
Mon souffle s’arrête quand sa main glisse soudain sous ma jupe. Il me touche doucement et j’adore ça. Tout mon corps se tend et se détend en même temps. « Joli choix », dit-il en passant ses doigts sur le tissu de ma culotte. « Tu l’as mise pour moi? » « Oui », dis-je en murmurant. « Tu m’avais dit de porter une jupe. » Il sourit et m’embrasse lentement, et je me blottis encore plus contre lui. Sa main disparaît maintenant complètement sous mes sous-vêtements. Ses doigts m’explorent, et quand, après m’avoir taquinée un peu, il caresse enfin mon clitoris, je gémis de plaisir dans son oreille.
Dans ma tête, il n’y a plus rien d’autre que cet instant.
L’odeur de sa peau. Le mur qui maintient mon dos droit. Sa voix dans mon oreille. Et ses doigts qui glissent lentement mais sûrement en moi jusqu’à ce qu’ils soient si mouillés que je ne les sens presque plus. Il remonte ma jupe, baisse ma culotte et me retourne, mon ventre contre le mur. Ses mains reposent sur le bas de mon dos, ses hanches touchent mes fesses.
Avec des mouvements calmes, il cherche la bonne ouverture. Nous faisons l’amour d’abord lentement, puis plus vite. Son souffle devient de plus en plus chaud dans mon cou. J’étire mon corps autant que possible vers lui, j’ouvre encore plus les jambes et je reçois chaque mouvement de hanches avec tant de plaisir. Les sons que j’émets sont étouffés par le mur de pierre, mais ses mouvements deviennent de plus en plus profonds et effrénés.
Après plusieurs minutes de halètements, de soupirs et d’envie d’atteindre l’orgasme, je n’en peux plus. Mes jambes sont comme du coton, et seuls le mur et ses mains autour de mes hanches me maintiennent debout. Tout en moi explose alors, et tout mon corps se met à trembler. Je me laisse aller, silencieusement et bruyamment à la fois. Il me suit peu après, se presse contre moi et enroule ses bras autour de mon ventre.
Nous nous affaissons légèrement sur nos genoux et restons là, accoudés contre le mur, sans bouger. Pas un mot, seulement notre respiration. Quand nous nous séparons ensuite, il m’aide à remettre ma culotte et à lisser ma jupe. Puis il me retourne et m’embrasse doucement. « La prochaine fois, peut-être dans un lit? », sourit-il. Je lui réponds sans hésiter: « Avec plaisir », et je le pense vraiment.
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