Toutes les femmes ont leurs propres fantasmes, et comme chez Flair, on aime partager, une lectrice nous parle de son petit plaisir coquin préféré, à savourer seule ou à 2. Cette semaine, Julia, 23 ans, rêve d’être caressée par une femme.
Julia, 23 ans, est dans une phase expérimentale en ce qui concerne son orientation sexuelle.
Elle s’enflamme... pour tout ce qui a trait au BDSM.
Elle rêve parfois... d’être caressée par une femme.
Le bracelet noir et rouge du festival me coupe un peu le poignet, tout mon corps est sous tension. Je relis ce qui est imprimé en lettres élégantes: « Playground – All Access. » C’est la première fois que je participe à un festival fétichiste. Et que j’ai rendez-vous avec elle. Nous sommes en contact depuis des semaines. Au début, c’était par chat, puis par vidéo. J’ai donc vu son visage, entendu sa voix. Maintenant, nous sommes ici, ensemble, dans une pièce semi-obscure. Le sol est recouvert de tapis moelleux, et les murs, de rideaux noirs. Une odeur d’huile et de cuir flotte dans l’air.
Elle est déjà prête. Elle porte des bottes et un corset moulant, et ses cheveux sont tressés jusqu’au bas du dos. Un martinet pend librement à son poignet, comme s’il s’agissait d’un bijou. Mais je sais qu’il en est évidemment autrement. Elle s’approche de moi, pose sa main sur mon épaule et me regarde dans les yeux. « Respire », me dit-elle calmement. Je fais ce qu’elle me demande. Ma poitrine crispée se soulève et s’abaisse. Tout en moi me pousse à me lancer et, en même temps, à m’enfuir.
Elle se penche un peu plus vers moi. « Tu es toujours là? »
Je hoche la tête. « Oui. »
« Et tu sais comment ça fonctionne? »
« Rouge, c’est stop. Orange, pause. Vert, c’est continue. »
Elle approuve. « Bien. Tu veux le ruban? » J’acquiesce. Elle sort un ruban de velours de son sac et l’attache autour de mon cou. Pas très serré. Je le sens sous mes clavicules. Puis elle me retourne doucement et attache mes poignets derrière mon dos. « Viens », dit-elle en me guidant vers le milieu du tapis.
Elle commence à me caresser avec ses mains. Mon dos, mes côtés, mes fesses. Chaque centimètre de ma peau commence à picoter, et tout le sang de mon corps semble se diriger vers un seul endroit: mon sexe.
Le premier coup avec le martinet est doux. On peut à peine parler de coup, c’est plutôt une caresse. Mais elle ne tarde pas à passer à la vitesse supérieure. Les légers coups sur mes fesses ne sont pas encore vraiment douloureux, je sens une chaleur agréable.
« Vert », dis-je dans un murmure.
Elle continue. Le rythme change. Parfois, elle frappe doucement, parfois, un peu plus fort. Et puis, j’ai droit à une petite pause. Mais à chaque fois que nous reprenons, les coups de fouet semblent un peu plus intenses. Et un peu plus douloureux aussi.
Ma tête se penche naturellement en arrière. Mon dos se cambre, mes fesses aussi. C’est comme si mon corps voulait prouver de lui-même: j’en veux encore plus, je peux le supporter. Chaque coup de fouet est si agréable que l’espace autour de moi disparaît lentement. Je n’entends plus que sa respiration et le claquement du cuir sur ma peau. Au bout d’un moment, elle s’arrête. Ma peau brûle. Mes jambes tremblent. Elle détache mes poignets et me retourne. « Tu veux continuer? »
« Oui », répondis-je avec conviction.
Elle m’ordonne de m’agenouiller. Ma culotte est trempée de désir. Elle la repousse et glisse sa main entre mes jambes. Son doigt s’enfonce facilement. Mon visage est brûlant. Mon cœur bat à tout rompre dans ma gorge.
« Je peux te faire jouir? »
J’acquiesce à nouveau: « Bien sûr. »
Elle retire complètement ma culotte et s’accroupit derrière moi, à hauteur de mes parties intimes. Ses doigts m’écartent. Elle regarde un instant, puis dit: « C’est tellement beau. »
Tout son poing disparaît dans mon sexe, et tandis que j’essaie de reprendre mon souffle, mon corps se met à trembler de la tête aux pieds. Dans le bon sens. Tous mes muscles se contractent, même ceux qui entourent son poing. Durant un instant, j’ai l’impression que je vais l’aspirer en entier, mais je jouis et mon sexe le repousse d’un seul coup. Je tombe à plat ventre sur le tapis, les bras et les jambes écartés, et quand, quelques instants plus tard, je sens sa main sur mes fesses, je murmure: « Orange, orange, orange. » Elle rit, aussi satisfaite que moi.
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