Toutes les femmes ont leurs propres fantasmes, et comme chez Flair, on aime partager, une lectrice nous parle de son petit plaisir coquin préféré, à savourer seule ou à 2. Elisa, 27 ans, rêve de jouir en public.
Elisa, 27 ans, a un nouveau compagnon depuis 3 mois.
Elle s’enflamme... pour tout ce que son nouveau partenaire fait ou dit.
Elle rêve parfois... de jouir en public.
Nous ne sommes ensemble que depuis 3 mois, mais il semble déjà que mon corps ait une sorte de réflexe pavlovien à son égard. Tout en lui m’excite: la façon dont il me regarde (comme s’il pensait à moi depuis des heures), la manière dont ses mains restent un peu trop longtemps posées sur moi, ou encore le ton plus grave de sa voix quand il me parle…
Ce soir, nous sommes assis côte à côte dans une salle de théâtre. Il fait sombre, chaud, et le brouhaha des chuchotements domine. Cela ne me dérangerait pas si le silence se faisait soudainement entendre et que le rideau se levait, car toute mon attention est concentrée sur sa jambe qui touche la mienne, et sur sa main qui semble presque brûler ma cuisse.
Sous ma robe courte et fluide, je ne porte qu’une simple culotte en dentelle fine. Et il le sait.
Son pouce glisse lentement en petits cercles sur la peau juste au-dessus de mon genou. Je pose ma main sur la sienne comme pour la retenir, mais en réalité, je la guide doucement vers le haut. Mon cœur s’emballe, et mes joues rougissent, pas seulement à cause de la chaleur de la salle.
Au moment où la lumière faiblit dans la pièce, il se penche vers moi et me chuchote à l’oreille: « Tu sais que je pense à toi depuis ce matin? À ce que tu portes sous cette robe… et à quel goût tu as là-dessous. » Je perçois la faim dans sa voix.« Arrête-moi si tu ne veux pas que j’aille plus loin », dit-il en faisant glisser son pouce un peu plus haut sur ma cuisse.Je ne l’arrête absolument pas. Ses doigts glissent encore plus loin, sous l’ourlet de ma robe. Il trouve le bord de ma culotte et y passe 2 doigts. Ma respiration s’accélère un peu, mais je me retiens juste assez pour passer inaperçue. Cependant, tout le bas de mon corps commence à picoter et je sens que ma culotte devient humide....
« Oh mon Dieu, murmure-t-il. Tu es trempée. »
Je me mords la lèvre inférieure, je ferme les yeux à moitié et je regarde l’homme assis sur la chaise à côté de moi, de l’autre côté. Heureusement, ce dernier n’a pas l’air de remarquer quoi que ce soit. C’est alors que mon amant repousse ma culotte pour y frayer son chemin....
Deux de ses doigts glissent sur mes lèvres gonflées par l’excitation. C’est chaud, doux et irrésistible, surtout lorsque son pouce fait lentement le tour de mon clitoris. Il appuie fort. Exactement comme je lui ai dit hier de faire car c’était ce que je préférais. Je sens des picotements partout: dans mon ventre, dans mes seins, dans mon dos, dans mon cœur... J’ai du mal à rester assise, et mes ongles sont maintenant profondément enfoncés dans le tissu de l’accoudoir de mon siège. Je m’enfonce un peu plus dans mon fauteuil, je balance mes hanches d’avant en arrière, presque imperceptiblement, et je ferme les yeux. Je serre mes lèvres l’une contre l’autre car j’ai peur de laisser échapper un gémissement qui s’entendrait dans toute la salle. Je sens mon orgasme venir. Rapide, vif et surtout inévitable. Puis il se penche encore plus près de moi. « Oh oui, jouis dans ma main, dit-il. Laisse-toi faire. »
Ses paroles m’excitent encore plus que ses doigts. Mon ventre se resserre et se contracte, mes jambes se mettent à trembler et mon corps oublie un instant où il est. Je jouis, et j’ai l’impression de m’évaporer complètement. Pendant ce temps, sur scène, un acteur réalise son premier monologue. Le public rit. Mais moi? Je reste là. Moite, comblée et uniquement intéressée par celui qui est assis à côté de moi. L’homme de mes rêves. Celui qui me fait oublier que je suis censée être une fille respectable. Et aucun spectacle ne peut rivaliser avec ça. À l’entracte, on se faufile ensemble aux toilettes pour le deuxième acte.
Lire aussi: