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© Jean van Cleemput

Rencontre avec Stéphanie Fellen, créatrice de l’e-shop éthique Made & More

Justine Rossius
Justine Rossius Journaliste
Stéphanie Fellen, 30 ans, a créé Made & More, un e-shop qui propose des vêtements avec une démarche éthique. Elle a également lancé sa propre marque, "First", basée sur la transparence des conditions de fabrication. 

Son diplôme d'ingénieur de gestion en poche, Stéphanie décroche un job dans la chimie industrielle. Fan de mode et esprit curieux, elle a alors les moyens de s'acheter des fringues plus coûteuses et s'intéresse aux conditions dans lesquelles sont fabriqués les vêtements.

J'ai réalisé  que je me faisais flouer par l'industrie de la mode. Des pièces à 200 euros peuvent être fabriquées au Bangladesh, dans des matières de basse qualité.

Le projet de Made & More éclot dans sa tête d'entrepreneuse. "Mes recherches m'ont montré que l'industrie textile était la plus polluante après celle du pétrole. J'ai voulu créer un mode de consommation différent, plus transparent."

 

Un e-shop Made in Europe

Son e-shop Made & More propose des vêtements fabriqués exclusivement en Europe, dans des conditions qui respectent l'humain.

J'essaye de visiter les usines de toutes les marques que je vends. Sur le site, vous pouvez savoir où les pièces sont fabriquées, par qui et comment.

Lancé en 2012, on y trouve  des vêtements, chaussures, accessoires, parmi plus de 25 marques. Dont la sienne! Lancé en début d'année, son label "first" propose les basiques d'une garde-robe: la petite robe, le t-shirt bien coupé... Fabriqués dans des tissus bio, à Belleville-sur-Vie.

 

 

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Priorité à l'humain

Stéphanie : "Quand j'achète une pièce, j'aime connaître les conditions de fabrication. Pour ma première collection, j'ai voulu expliquer l'histoire de ceux qui avaient conçu les vêtements. Je veux mettre en avant le travail manuel des artisans". Stéphanie a cette idée géniale: “Sur chaque étiquette, on trouve un QR code. Scanné avec votre smartphone, il donne accès à une vidéo présentant Roselyne et les autres couturières qui ont fabriqué la pièce que vous portez. Un concept innovant, pour comprendre que derrière chaque pièce de notre garde-robe se trouve un être humain!”

 

 

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Pas de VIP, mais une éthique

Acheter éthique, trop cher? Sur Made & More, on trouve des pièces à moins de 100 euros.

Je ne vais pas payer David Beckham pour une pub. Je préfère rémunérer ceux qui fabriquent les vêtements. Mes pièces coûtent plus cher que celles de la fast fashion, mais ce n'est pas le genre qui finit en pyjama après 3 lavages.

Si vous payez un t-shirt à 15 € dans la grande distribution, songez qu'il a fallu payer le tissu, le fil, la main d'œuvre, l'emplacement commercial, les vendeurs... et l'entreprise doit encore se faire une marge. C'est problématique, et c'est devenu la norme!"

 

Et si on relocalisait l'industrie du textile?

Cette pile électrique a des ambitions aussi hautes que les étoiles. Comme celle de racheter des bâtiments industriels en Belgique, d'y remettre des machines à coudre et des couturières. "Ça permettrait de remettre de gens au travail et de soutenir notre économie.

Plus il y a aura des gens comme moi qui proposeront des produits éthiques, plus de personnes en consommeront. La jeune génération comprend que l'industrie textile ne peut plus continuer comme ça, c'est de l'esclavagisme moderne.

Pour son label "First", Stéphanie a réuni plus de 70.000 € grâce au crowdfunding. Preuve qu'éthique et désir de transparence ne laissent pas indifférent.

 

 

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Pour shopper sur Made & More, cliquez ici.

 

 

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À lire aussi: on shoppe local: les marques belges qu'on s'arrache.

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