
Du désir d’enfant à la maternité, mettre un petit être au monde peut parfois s’apparenter à des montagnes russes.
Laura, 26 ans, a suivi un parcours de PMA très compliqué pour tomber enceinte. Timmy, 29 ans, et elle sont les heureux parents de Noralie.
« Timmy et moi savions depuis longtemps que nous voulions devenir jeunes parents. C’est pourquoi j’ai arrêté la pilule à 23 ans, en espérant tomber enceinte rapidement, mais après un an de tentatives, c’était le néant… Nous avons pris rendez-vous dans un centre de fertilité, mais on nous a dit qu’ils ne trouvaient aucun problème. Étant encore très jeunes, ils nous ont conseillé de tenter encore pendant 6 mois pour que je tombe enceinte.
Déception et tristesse
C’était une période très difficile, car chaque mois, nous ressentions à nouveau de la déception et de la tristesse lorsque le test était négatif. Pendant ce temps, on voyait de nombreux couples qui réussissaient, et on entendait que, comme on était encore jeunes, nous n’avions pas à nous plaindre. J’avais beaucoup de mal avec ce genre de remarques, car nous voulions vraiment un enfant, alors pourquoi cela devrait-il faire moins mal parce que nous étions jeunes, d’autant plus si cela ne fonctionnait toujours pas? Après 6 mois, nous nous sommes tournés vers un autre centre de fertilité, qui a accepté de nous aider immédiatement. Nous avons subi 3 tentatives d’insémination intra-utérine, mais sans succès. Nous avons ensuite continué avec la FIV. Après une période infernale de traitements hormonaux, d’échos hebdomadaires, de multiples prises de sang… Je suis enfin tombée enceinte lors d’un deuxième transfert d’embryon.
Un parcours de PMA est difficile, mais ça en vaut vraiment la peine.
Premier coup de pied
Les premières semaines de ma grossesse ont été difficiles. J’étais super heureuse, mais j’étais aussi très inquiète. Après le test NIPT (un examen sanguin qui analyse l’ADN fœtal pour dépister certaines anomalies chromosomiques, comme la trisomie 21, ndlr), j’ai enfin pu un peu plus profiter de ma grossesse. Notre entourage a rapidement su que nous attentions un enfant, car il est difficile de garder un parcours de PMA secret pour sa famille et ses amis. À part quelques nausées et des douleurs au dos, je n’avais pas beaucoup de symptômes de grossesse. Le plus beau moment a sans aucun doute été de sentir ce premier coup de pied dans mon ventre. À ce moment-là, c’est devenu vraiment réel! Il a semblé un moment que notre bébé arriverait trop tôt, mais finalement, mes contractions ont commencé lorsque j’étais à 40 semaines. Après 12 heures en salle de travail, j’ai demandé une péridurale car j’étais très fatiguée et je trouvais de plus en plus difficile de souffler entre les contractions. Quelques heures plus tard, lorsque j’avais notre petite fille dans mes bras, j’ai immédiatement oublié toute cette douleur. Nous attendions ce moment depuis tellement longtemps!
Je m’attendais à être immédiatement sur un petit nuage rose, mais rien n’était moins vrai.
Allaitement
Je m’attendais à être immédiatement sur un petit nuage rose, mais rien n’était plus éloigné de la réalité. Je voulais allaiter, mais Noralie ne voulait pas prendre le sein et devenait totalement hystérique quand cela ne fonctionnait pas. Dès que nous sommes rentrés à la maison, cela a bien marché pendant 2 semaines, mais ensuite elle a recommencé à pleurer énormément. J’ai été forcée de passer à autre chose, mais rien ne fonctionnait. Finalement, il s’est avéré qu’il s’agissait d’une allergie aux protéines de lait de vache et d’un reflux. Ça m’a fait mal d’arrêter l’allaitement, mais je me laissais complètement submerger et j’oubliais parfois de manger, donc c’était la meilleure décision. Être maman, c’est difficile, mais je suis tellement reconnaissante de pouvoir assumer ce beau rôle. Un parcours de PMA est difficile, mais ça en vaut vraiment la peine. J’aimerais que Noralie reste petite pour toujours, mais d’un autre côté, je suis aussi très fière lorsqu’elle apprend quelque chose de nouveau. Timmy et moi ne savons pas encore si nous voulons passer par ce processus difficile pour avoir un autre enfant. On verra ce que l’avenir nous réserve. »
Ça m’a fait mal d’arrêter l’allaitement, mais je me laissais complètement submerger et j’oubliais parfois de manger, donc c’était la meilleure décision.
Transfert d’embryons

« À partir de ce moment-là, nous avions décidé de prendre une photo à chaque transfert d’embryon. Après cette photo, nous n’avons plus eu besoin d’en prendre d’autres, car cela avait fonctionné! »
Annonce de grossesse

« J’étais enceinte de 14 semaines sur cette photo. Après 16 semaines, nous avons partagé la nouvelle sur nos réseaux sociaux. »
Bienvenue, Noralie!

« Nous avons enfin pu accueillir notre petit miracle. »
Séance photo

« Noralie avait ici une semaine. »
Dragées

« J’ai préparé les dragées de baptême moi-même. »
Célébrer sa naissance

« Nous avons décidé d’organiser une fête pour recevoir le moins de visites possible à la maison pendant les premières semaines après l’accouchement. »
Quatre générations

« Noralie représente la quatrième génération dans notre famille. »
Le bonheur à l’état pur

« Le miroir ne ment jamais: je suis tellement aux anges avec notre petite fille. »
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