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© Corbis

Pourquoi vous vous ruez sur votre frigo quand vous êtes triste

Qu’on se le dise, on a pratiquement toutes tendance à associer la nourriture au plaisir et au réconfort. Alors, en cas de coups durs, on a la solution frigo en réserve. Mais d’où vient ce réflexe presque irrépressible?


 

On appelle le phénomène “manger ses émotions”: quand on est triste, en colère, stressée... on avale de la nourriture. Inconsciemment, on mange pour ne pas reconnaître ou vivre ces émotions. Mais pourquoi?

 

La nourriture nous réconforte


Ce n’est pas innoncent si nous cherchons du réconfort dans la nourriture. Depuis notre naissance, le fait de manger est associé à l’amour maternel, et donc à la sécurité et au réconfort. Par la suite, on associe les repas aux événements chargés d’émotions: un mariage, une sortie entre amis, une bonne nouvelle... De plus, ingérer de grandes quantités de nourriture (grasse et/ou sucrée) procure au cerveau une sensation de bien-être et agit comme une drogue.

 

Distinguer faim émotionnelle et faim réelle


La faim physiologique est celle que l’on ressent quand notre corps a un besoin physique de nourriture pour garder un bon niveau d’énergie, et pour lui permettre de vivre, tout simplement. Elle se manifeste par des symptômes qu’on connaît toutes: des gargouillements dans l’estomac, une sensation de vide, voire une baisse d’énergie. La faim émotionnelle est parfois confondue avec la faim réelle car les émotions peuvent aussi se ressentir dans le ventre avec des tensions, des sensations de vide... Du coup, on mange sans avoir faim, plus et plus souvent qu’on ne devrait.

 

Comment stopper cette habitude?

Arrêter de compenser par la nourriture, ça correspond à devoir affronter ses émotions et ça peut faire peur.


Se ruer sur le frigo dès que ça va mal peut entraîner des problèmes d’ordre physique et psychologique: le surpoids accompagné de problèmes de santé, des dépenses de plus en plus grandes consacrées à l’alimentation, la culpabilité voire le dégoût de soi qui prend le dessus après la courte satisfaction que procure le fait de manger... Celles qui ont cette mauvaise habitude peuvent avoir du mal à arrêter, surtout si cette habitude est ancrée depuis longtemps. Le but, ce n’est pas tant d’agir sur la consommation de nourriture, mais d’abord sur le problème que cache ce rapport à la nourriture. Vous vous sentirez d’autant mieux en reconnaissant et en acceptant les émotions que vous vivez et pourrez ainsi développer des techniques pour mieux les gérer, sans passer par la case “manger”.

 

 

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