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Pour affronter son deuil, elle écrit une lettre sublime à ““ceux qui restent””

La rédaction

Si la peur de la mort étreint bon nombre d’entre nous, que dire de la terreur de perdre ses proches? Cette perte irremplaçable, Clémence Bodoc y a été confrontée, et pour tenter de faire face à son deuil et aider d’autres qui traverseraient la même chose qu’elle, elle a rédigé une lettre poignante à “ceux qui restent”.


Soit toutes celles et ceux qui ont vu partir un ou une proche, ami·e, membre de sa famille de sang ou de cœur. Ceux qui ont le malheur de savoir pourquoi le coeur est soudain si lourd, “parce que ceux qui partent embarquent avec eux une part de nous, j’imagine. C’est pour ça que ça tire de partout à l’intérieur, que j’en ai les chairs déchirées”.

Tu m’étonnes que ça saigne autant, une telle peine de cœur. En partant, nos êtres chers en arrachent un morceau.


Clémence fait part de sa peur, “peur que nos souvenirs finissent noyés et délavés par les larmes qui m’envahissent et débordent à chaque pensée qui te ramène à moi”, et puis ses encouragements aussi: “j’aimerais dire à ceux qui restent que nous avons bien du courage de réussir cet exploit anodin : continuer à vivre dans un monde bouleversé par l’inacceptable, l’intolérable, l’injuste, la cruauté d’une séparation subie, qu’elle soit brutale ou non”.

Je sais que la vie continue, mais bordel, c’est si épuisant de continuer avec elle.


Surtout qu’il faut faire face aux regrets, “tous les pas dits, les non-dits, les pas assez dits, pas assez souvent, pas assez clairement”. Des regrets étouffants face auxquels Clémence se veut rassurante.

Ceux qui partent savent qu’on les a aimés et qu’on les aime encore, j’en suis convaincue. Déjà parce que les mots sont trop faibles pour exprimer un sentiment qui les dépasse aussi facilement.


L’entièreté de sa missive puissante et émouvante est à lire ici, et elle souligne que c’est “à chacun, chacune de venir y mettre son propre point final, je pense. Moi, je n’en suis pas encore capable, à l’heure où j’écris ces mots. Parce que c’est vraiment dur de faire partie de ceux qui restent”.

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