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Natalophobie - ©Getty
Natalophobie - ©Getty

Souffrez-vous de natalophobie, la peur des fêtes de fin d’année?

Manon de Meersman

Stress, anxiété, angoisse, mal-être, tristesse... Si pour certaines personnes, Noël et le Nouvel An représentent un véritable moment de bonheur, pour d’autres, c’est le tout le contraire. C’est ce qu’on appelle la natalophobie, qui représente la peur irrationnelle d’affronter les fêtes de fin d’année.  

Certaines personnes ne prennent aucun plaisir à l’approche des fêtes de fin d’année. Pire: pour elles, cela représente un véritable affront puisqu’il s’agit ni plus ni moins d’une phobie. Cette dernière, considérée comme un trouble anxieux, se traduit par un mal-être marqué, une déprime, voire de la tristesse lorsque la date du 24 décembre approche.

Chez les personnes atteintes de natalophobie, un sapin, un film de Noël, des illuminations festives ou même les cadeaux peuvent déclencher une crise d’angoisse et susciter du stress.

Cette peur peut provenir de différents facteurs, comme la peur de la solitude ou des conflits familiaux ou encore le souvenir d’un deuil ou d’un évènement traumatique lié à la période. “Ceux et celles qui ont fait le choix de rester célibataire ou de ne pas avoir d’enfant peuvent ressentir une angoisse à l’idée de subir les jugements, de ne pas être dans le moule familial. Devoir réexpliquer chaque année qu’il s’agit d’un choix de vie peut s’avérer éprouvant et peut nécessiter quelques séances psy pour se préparer » expliquait par exemple Fanny Jacq, psychiatre et directrice santé mentale de la plateforme Qare au magazine Biba.

Comment adoucir la natalophobie?

Comme toutes les phobies, la natalophobie peut être apaisée via certains moyens.” J’aide mes patients à prendre du recul. En général, je leur conseille de trouver un compromis sans culpabiliser”, confie Fanny Jacq à Biba. “Essayer de faire un peu plaisir aux autres, mais toujours en s’écoutant et surtout ne rien s’imposer. Par exemple en annonçant qu’on vient seulement pour le dessert. Et si fêter Noël en famille semble vraiment insurmontable, je conseille carrément de ne pas y aller. Je dis aussi à mes patients qui sont seuls de ne pas hésiter à demander à un ami ou une autre personne de passer le réveillon en sa compagnie. Il s’agit dans toutes ces situations de travailler sur l’affirmation de soi, de s’écouter pour parvenir à assumer son choix.”

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