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© Corbis

Les petits Suédois: une génération d’insolents?

En plaçant l'enfant au cœur de la société, la Suède est devenue un modèle en matière d'éducation. Mais ne serait-elle pas en train de créer une génération d'individus instables et dépressifs? Certains le prétendent...

 

En matière d'éducation donnée aux enfants, la Suède est en très bonne position dans plusieurs classements officiels. Elle obtient la 5e place dans le classement Unicef sur le bien-être des enfants dans les pays riches. Elle arrive 2e pour le bien-être matériel apporté à l'enfant et 5e pour sa politique de santé et de sécurité.

 

Plus de 15 mois de congé parental

C'est évidemment sa politique familiale qui a permis à la Suède de devenir un exemple. Premier pays à avoir instauré le congé parental (en 1974), il permet aux parents de profiter de 15 mois de congé parental, à partager entre le père et la mère. À partir de 6 mois, tous les petits Suédois ont droit à une place en crèche. Et justement, que ce soit en crèche ou à l'école, le système éducatif lutte énormément contre les stéréotypes de genres.

 

Une génération d'insolents?

"Le problème, c’est que la Suède pourrait aussi être en train de former une génération de petits cons prétentieux, instables et aux tendances dépressives". Voici les propos de la journaliste Britannique Judith Woods. C'est qu'à force d'être à la merci de leurs enfants, les Suédois ne leur rendent pas service. Selon elle, quand un enfant fait une crise, ses parents ne doivent pas le considérer "comme un individu" qui doit "être écouté", mais comme un bambin capricieux qu'il faut remettre à sa place. Fermeté et recadrage seraient des réactions plus appropriées face à un enfant difficile. Les parents n'en aimeront pas moins leurs enfants, mais ils refuseront de se laisser marcher sur les pieds. La mère doit avoir un rôle de mère et pas un rôle d'amie, comme le feraient les Suédoises (idem pour les papas).

 

"On peut négocier avec un adulte, certainement pas avec un enfant. De la même manière que laisser des pré-ados fixer l’heure du coucher est totalement irresponsable." La journaliste n'est clairement pas d'accord avec le système éducatif suédois. Et elle s'est trouvée un allié:  le psychologue David Eberhard, lui-même suédois, et auteur du livre "Comment les enfants ont pris le pouvoir". Selon lui, trop choyés, les petits Suédois sont devenus des rois, mal élevés et surtout, de futurs adultes dépressifs et insupportables.

 

Et vous, face aux caprices, vous êtes plutôt fessée, punition ou discussion?

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