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Dort-on vraiment plus mal les nuits de pleine lune?

Manon de Meersman
Depuis toujours, la pleine lune alimente des mythes selon lesquels elle aurait le pouvoir (magique?) d’agir sur le sommeil. Mais peut-on réellement dire, scientifiquement parlant, qu’il y a quelque chose qui cloche quand Madame La Lune s’affiche toute ronde?


 

La pleine Lune, c’est ce phénomène où la Lune se situe à l’opposé du Soleil, par rapport à la Terre. Si elle semble entière, c’est parce que sa surface renvoie la lumière du Soleil et que sa luminosité nocturne est donc à son max.

Pleine lune, sommeil chamboulé?


Une étude suisse, réalisée à l’Université de Bâle et publiée dans Current Biology, a révélé que les soirs de pleine lune, nous mettons 5 minutes de plus en moyenne à nous endormir. Dans ce cadre, la durée du sommeil profond est réduite de 30% et le temps de sommeil général, de 20 minutes. Les sécrétions de mélatonine, l’hormone liée au sommeil ainsi qu’au rythme biologique, sont plus basses, prouvant une perte de la qualité du sommeil.

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Les conclusions de cette étude expliquent que les nuits de pleine Lune, notre sommeil se trouve au total cinq fois plus perturbé que d’habitude. Pourtant, malgré cela, le mystère reste en partie entier sur le phénomène, très peu d’études ayant été menées sur le sujet en fin de compte.

Une pointe de parano


Une étude menée par une équipe de l’Université de Semmelweis (Budapest), et publiée dans la revue scientifique Sleep Medicine, affirmait qu’en période de pleine lune, nous mettions plus de temps à nous endormir et que notre sommeil était moins réparateur. Elle se basait sur des données collectées sur 319 participants et 47 nuits de pleine lune. En revanche, les chercheurs se trouvent toujours dans l’incapacité d’expliquer pourquoi.

À côté des expériences scientifiques, certains psychologues expliquent qu’il s’agirait davantage d’un tour de notre mémoire sélective. Le psychologue américain Eric Chudler s’est exprimé sur le sujet dans National Geographic:

Quand il se produit quelque chose d’inhabituel une nuit de pleine lune, les gens le remarquent et s’en rappellent.”


La faute pourrait également être rejetée sur le conditionnement: on a tellement d’idées reçues sur les effets de la pleine lune que l’on s’auto-persuaderait que telle chose arrive à cause d’elle.

 

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