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© MIAMI BEACH, FL - JULY 13: Models walk the runway finale for ISHINE365 during the Paraiso Fashion Fair at The Paraiso Tent on July 13, 2018 in Miami Beach, Florida. ; Shutterstock ID 1159424236; Purchase Order: -

La diversité a encore un problème de taille à affronter sur les podiums

Kathleen Wuyard

C’est désormais un évènement qui compte dans le calendrier de la mode: après la Fashion Week, le site US The Fashion Spot livre son rapport sur la diversité sur les podiums. Et s’il y a eu plus de mannequins de couleur que jamais, cela ne veut pas dire pour autant que toutes les formes de beauté sont célébrées...


Commençons par la bonne nouvelle: les défilés de la saison automne-hiver 2019-2020 auront été marqués par un nombre record de mannequins de couleur sur les podium. En tête du mouvement, New-York, où près de la moitié des mannequins, 45.8% pour être exactes, n’étaient pas blancs, ce qui représente un incroyable bond en avant dans le monde de la mode. Si l’on combine les 221 défilés qui ont eu lieu à Paris, Londres, Milan et New-York, le bilan est aussi plus que positif puisque 38.8% des mannequins n’étaient pas blancs. Enfin de la couleur sur le catwalk, il était temps, et la nouvelle est encore plus enthousiasmante si on se penche sur les 10 tops les plus demandés lors des semaines de la mode, où l’on retrouve en bonne place la Coréenne Hyun Ji Shin ou l’Angolaise Blésnya Minher.

 

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@givenchyofficial FW19 Thank you @clarewaightkeller @suzannekoller @pg_dmcasting @samuel_ellis ?

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Des beautés fatales dont on comprend facilement comment elles ont séduit les couturiers. Problème, si la mode “prend des couleurs”, elle est pourtant encore loin de célébrer la diversité. Les mannequins plus size sont en effet en recul sur les podiums.

Les plus-size ne font pas le poids


Cet hiver, 50 mannequins plus size seulement sont apparues sur les podiums, soit 4 de moins que l’année passée. Et la diversité de taille n’a visiblement pas le même poids dans toutes les villes de la mode puisque sur ces 50 mannequins grande taille, 37 ont défilé à New-York, contre seulement 9 à Paris, 4 à Londres... et pas un seul à Milan. Un triste constat qui fait écho au témoignage de Julia Lamarque, une mannequin française taille 36-38. Alors que la beauté blonde cartonne aux Etats-Unis et au Canada, quand elle s’est présentée à une agence française, on lui a répondu que “les obèses, ça marche aux Etats-Unis”.

Regarde dans les émissions comme Koh Lanta où des gens vont sur des îles désertes. Ils s’affament et ils réussissent à être maigres, eux.

 

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Wish I could be this glam everyday ? @maxabadian mua @leslie_ann_thomson @vallali_retouchephoto @musecurve #musemodelsnyc

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Pour rappel, la taille moyenne de la Française est du 42, à mille lieues du minuscule 34 qui défile sur les podiums.

Le marché, c’est ce qu’on en fait. Nous sommes témoins d’un virage au sein de l’industrie de la mode. Tandis que dans certains pays, on observe une mouvance allant vers diversité corporelle, la France se démarque par sa vision hermétique d’un idéal désuet. Une distorsion de la réalité.


Et ce, alors même que toutes les études indiquent que plus de mannequins grande taille sur les podiums et dans les magazines augmente l’estime de soi des femmes.

 

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@vamff thank you for having me!

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Du côté des mannequins transgenre aussi, la diversité est en berne: de 91 tops “non strictement binaires” lors de la saison dernière, la représentation a chuté à 56 seulement pour l’automne-hiver 19-20, avec une fois de plus New-York en tête et Milan qui s’illustre par son manque d’ouverture en la matière.

 

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my own prince charming ? @interviewmag

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Si on applaudit le fait qu’il y ait plus de mannequins de couleur que jamais, il faut l’avouer, l’état désolant de la diversité dans la mode nous rend vertes.

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