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© Elisa Sanz

Une maman met en garde contre le syndrome du tourniquet dont souffrait son bébé

La rédaction

Alors que son bébé pleurait sans raison apparente, une maman a découvert qu’il souffrait d’un cheveu étrangleur. Elle met en garde sur ces petites blessures qui peuvent se transformer en nécrose.


“Hier j’ai passé une bonne partie de la journée aux urgences pour le petit d’homme et j’ai envie de vous raconter pourquoi, parce que ça pourrait peut être vous servir un jour”, commence Elisa Sanz dans un post Facebook. Son bébé avait l’air gêné par quelque chose et pleurait beaucoup alors que sa maman n’y voyait pas de raison. “Il se réveillait en hurlant et était difficile à réconforter, ce qui dénotait clairement de son comportement habituel”.

Comme il venait tout juste d’avoir ses vaccins, ses parents lui ont laissé le temps d’encaisser. Mais les pleurs continus les emmènent finalement aux urgences. Elle se rappelle alors d’un autre post Facebook parlant du syndrome du tourniquet. “Il s’agit d’un cheveu (souvent bien long de la maman, qui en perd des tonnes après son accouchement) qui s’entortille autour d’un doigt de main ou de pied (voire même autour du penis chez le petit garçon!) si fort, qu’il fini par étrangler le membre” explique Elisa sur le réseau social.

La maman met alors en garde ses amis Facebook contre ce petit cheveu innocent qui peut créer des gros dégâts. “La circulation coupée engendre gonflement, douleur et si ce n’est pas pris à temps: nécrose”. La douleur ressentie est forte et aiguë mais le cheveu est tellement discret qu’il peut être invisible parmi les autres plis des bébés.

Après avoir vérifié les petits orteils de son enfant, elle tombe finalement sur un cheveux “tellement enroulé profondément que ça avait commencé à couper la chaire. Le doigt n’avait pas encore changé de couleur, mais l’emprise était si ferme et profonde que je n’ai pas pu le retirer moi même”. C’est finalement un chirurgien qui se chargera d’enlever le long poil. Le petit va bien et est libéré de son fardeau. Mais Elisa regrette que le personnel médical ne soit pas au courant du cheveu étrangleur.

“Sachant que j’ai un diplôme d’auxiliaire de puériculture et que je n’en n’ai jamais entendu parler pendant ma formation ou sur mes différents lieux de stage et de travail (pédiatrie/maternité, pourtant concernés par cette drôle d’histoire), j’ai donc envie de faire ce post pour vous en parler, que vous le notiez vous aussi dans un coin de votre tête comme j’ai pu le faire à l’époque car ça pourrait peut-être vous servir un jour” conclut la maman.

Après la lecture de son récit, on se promet de ne jamais oublier ce bon conseil qu’est d’ouvrir l’oeil et de scruter les petits bourrelets des bébés potelés.

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