La “taxe tampon”, c’est de l’histoire ancienne. Et il était temps. Le conseil de ministres a approuvé un avant-projet de loi qui vise à diminuer la TVA des produits d’hygiène intime. Ce qui devrait, par conséquent, réduire le prix des tampons et des serviettes hygiéniques.
Protège-slips, serviettes, tampons et coupes menstruelles, ils sont tous concernés par cette fameuse taxe tampon. Depuis plusieurs années, de nombreuses associations et organisations dénoncent celle qu’on appelle “la taxe tampon”, appliquée sur ces produits et élevant leurs prix de 21%. Après un débat long mais pas vain, cette fameuse taxe va diminuer, le conseil des ministres ayant estimé que ces produits faisaient partie des biens de première nécessité.
Résultat des courses, dès le 1er janvier, et si le Conseil d’État rend un avis positif, la mesure sera d’application et la TVA sur ces biens passera de 21 à 6%. Le but étant de les rendre plus accessibles aux consommatrices, comme c’est déjà le cas en Grande-Bretagne et en France. Johan Van Overtveldt, le ministre des Finances, s’est réjoui de la nouvelle dans un communiqué:
La ‘taxe tampon’ appartiendra bientôt au passé. La décision finale prise par le conseil des ministres s’est faite quelque peu attendre mais je suis heureux que cette proposition puisse enfin devenir réalité”.
En prenant cette décision, le conseil des ministres a accepté de reconnaître que ces produits sont nécessaires et non pas optionnels pour les femmes. Selon le collectif Belges et culottées, cette mesure permettra “une économie de 2000 euros sur la vie d’une personne”. Le combat n’est pourtant pas terminé. Reste à attendre une notice claire et des composants clairement indiqués sur les boîtes de tampons. Et qui sait, peut-être un jour une gratuité de ces biens de premières nécessités. En attendant, on peut déjà se réjouir de cette nouvelle. Un petit pas pour l’homme, un grand pas pour les femmes.
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