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5 choses à retenir du docu ““Tampon, notre ennemi intime””

La rédaction
Le documentaire "Tampon, notre ennemi intime" diffusé le 25 avril sur France 5 fait des remous partout dans la presse. Et pour cause, on y découvre toute la toxicité de ce petit morceau de viscose censé être inoffensif.

Cette enquête pose une question essentielle: de quoi sont composés nos tampons? Parce que, même si ça peut paraître fou, on ne connaît toujours pas leur composition exacte. Audrey Gloaguen, journaliste, a réalisé le documentaire "Tampon, notre ennemi intime". Si vous ne l'avez pas vu, voici cinq choses à retenir. 

 

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1. Le tampon peut être mortel

L'utilisation de tampons peut provoquer un choc toxique. En insérant une protection hygiénique dans le vagin, le fluide menstruel est bloqué. Les bactéries ont donc tout le loisir de se développer bien au chaud. 1% des femmes est porteur du staphylocoque doré, une bactérie qui, liée à un milieu de culture, produit une toxine mortelle. Les symptômes? Vomissements, fièvre, épuisement. S'il n'est pas détecté à temps, le choc toxique provoque la mort du patient. Plusieurs dizaines de cas sont relevés chaque année.

 

2. La composition des tampons n'est pas tout à fait connue 

La composition exacte des tampons, est, à ce jour inconnue. Une pétition avait été lancée en 2016 auprès de Tampax afin que la marque décrive les composants exacts de ses produits. Mais cette liste n'est pas exhaustive selon les journalistes de France 5. 

 

Tampax

 

En effet, suite à des analyses scientifiques, des dioxines (cancérogènes), des phtalates (perturbateurs endocriniens) et des pesticides ont été découverts parmi les composants des tampons. Selon le documentaire de France 5, la liste serait encore bien plus longue. Plus de "20 ou 30" produits chimiques.

S’il n'y a rien d'écrit sur l’emballage, c’est bien qu’il y a une raison. Et c’est inquiétant"¸ explique le professeur Bernard Taillez.

 

Le danger est donc bien réel puisque ces composants peuvent accroître le risque de choc toxique.

 

3. Une femme utilise 11.000 tampons dans une vie

Si les doses de ces produits néfastes ne sont pas potentiellement dangereuses, elles comportent des risques. Comme l'explique Philip Tierno, chercheur à l'école de médecine de New York:

Ils disent que les risques sont faibles. Mais cela est faible si l’on n’utilise qu’un seul tampon. Une femme utilise en moyenne 11.000 tampons dans une vie. La plupart des dioxines s’accumulent".

 

4. Des règles abondantes ne demandent pas des tampons super absorbants

Comme le précise le documentaire, les fabriquants de tampons sont contraints d'indiquer que plus ils sont absorbants, plus le risque de choc toxique est élevé. Par conséquent, on retrouve sur les boîtes des gouttes qui indiquent leur pouvoir d'absorption. Le lien entre ces gouttes et le syndrôme du choc toxique n'est pas clairement indiqué. Il faut se réferer à la longue notice contenue dans la boîte. Comme le cite la voix-off:

 

Les gouttes devaient servir de message d'alerte. Elles ont été transformées par les fabricants en un sympathique mode d'emploi. Du coup, les femmes croient que plus leurs règles sont abondantes, plus elles doivent choisir des tampons absorbants symbolisés par de nombreuses gouttes".

 

Une erreur. Les femmes doivent faire le choix du tampon le moins absorbant pour éviter un risque de choc toxique. Le documentaire met l'accent sur la nécéssité d'en changer le plus régulièrement possible. Pour information, sur la photo ci-dessous, voici les fibres qui s'échappent d'un tampon après quelques heures passées dans l'eau. 

 

wordpress

source: http://coupemenstruelle.net

 

5. Il existe des alternatives 

Qu'importe votre choix de protection hygiénique, les scientifiques recommandent de privilégier les serviettes et les tampons les moins absorbants. Un changement le plus souvent possible est aussi de mise. Mais si "Tampon, notre ennemi intime" vous a passé l'envie d'en porter à nouveau, pensez aux alternatives. Voici, par exemple, 8 bonnes raisons de passer à la coupe menstruelle.

 

 

Pour revoir le documentaire en entier, rendez-vous ici

 

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