Les millenials n’ont de cesse d’intriguer chercheurs, médias et annonceurs qui tentent par tous les moyens de les séduire et les qualifient tantôt de génération indifférente, tantôt de citoyens plus engagés que jamais. Un sujet qui les passionne? La Haute Couture, dont ils sont devenus les principaux consommateurs.
Nés entre 1980 et 2000, les millenials achètent certes différemment des générations précédentes, mais certainement aussi avec plus de discernement: selon une étude menée par le cabinet de consulting américain Bain & Company, d’ici à 2025, le pouvoir d’achat des millenials représentera 45% de l’industrie du luxe. Si le cercle très fermé des client(e)s de la Haute Couture est passé de 20 000 à environ 4 000 membres seulement en 60 ans, une partie toujours plus importante de ces privilégiés appartient à la génération millenial, rajeunissant grandement le public.
Si la plupart de ces jeunes impeccablement habillés sont évidemment des fils et filles de, budget oblige, ils n’hésitent toutefois pas à se réapproprier les codes du luxe et à bousculer les salons feutrés des maisons de haute couture. Ce qui n’a évidemment pas échappé à ces dernières, qui ont adopté dans la foulée un virage digital résolument millenial, entre comptes Instagram ultra pointus et capsules vidéo qui emmènent dans l’univers des créateurs et les coulisses des collections. Sans toutefois oublier que ce qui les rend si attirantes, c’est l’aura de prestige et de mystère qui les entoure justement. Parce que si les millenials sont en passe de devenir les premiers consommateurs de haute couture, il n’en va pas de l’entièreté de cette génération précarisée, et il s’agit de préserver les clients ancestraux tout en séduisant un public nouveau. D’ailleurs, aux dernières nouvelles, notre penderie était toujours dramatiquement dépourvue de Dior et de Chanel...
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