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Quand le tricot sert à dénoncer l’égalité des sexes

Kathleen Wuyard

On savait déjà depuis belle lurette que le tricot n’était plus un passe-temps dépassé mais bien un hobby on ne peut plus hype, on découvre aujourd’hui qu’il peut également être un outil militant. La nouvelle nous vient tout droit du Canada, et elle n’est pas cousue de fil blanc.


À l’origine du projet, Sue Montgomery, élue municipale à Montréal et mairesse de l’arrondissement de Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce, qui, ainsi qu’elle l’a indiqué sur son compte Twitter, a commencé à tricoter lors des séances du conseil municipal simplement parce que ça l’aidait à se concentrer. Mais très vite, son tricot a pris une autre tournure. Ce lundi, elle a en effet décidé de montrer les vraies couleurs du conseil municipal, en tricotant en rouge lorsqu’un homme prenait la parole, et en vert lorsqu’il s’agissait d’une femme. Et le résultat a de quoi faire voire rouge...

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Bien que la parité soit de mise au conseil municipal de Montréal, où siègent 34 hommes et 31 femmes, dans les faits, ces dernières semblent avoir bien moins droit aux chapitres que leurs confrères. Marrant, quand on sait la tendance qu’ont ces Messieurs à nous reprocher de trop parler... De son côté, Sue Montgomery n’a pas arrêté de répondre aux nombreuses réactions à son tricot engagé, à commencer par les nombreuses marques d’intérêt pour l’achat de celui-ci. Et l’élue canadienne d’en profiter pour annoncer que les éventuels fonds récoltés par son tricot seraient reversés illico à une maison d’hébergement pour femmes. Manière subtile de rappeler à ses collègues masculins qu’il y a ceux qui parlent, et puis il y a les autres, qui agissent.

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