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Une jeune maman témoigne sur le ““corps entre deux””

Kathleen Wuyard

Pour le commun des mortelles, celles dont les jambes font moins de 2 mètres et qui ne sont pas rassasiées avec une poignée de graines germées, voir des photos d’amazones au ventre plat 48h seulement après l’accouchement peut être grandement déprimant. Heureusement, des témoignages tels que celui d’Alix déculpabilisent et font l’effet d’une vraie bouffée d’air frais.


A la tête d’une tribu qui compte deux enfants, un chihuahua et un chat noir Alix blogue depuis 8 ans déjà et raconte son quotidien dans le petit village du Hainaut où elle s’est établie, mais parle aussi de mode, de culture et même parfois de coups de gueule au gré de son inspiration. Cet automne, elle a accouché d’une petite Céleste, et quelques mois plus tard, elle livrait un témoignage sur le “corps d’entre deux”, ce corps que les médias ne montrent surtout pas et que les célébrités ne semblent pas posséder, donnant l’impression aux jeunes mamans de ne pas être à la hauteur parce qu’elles ne parviennent pas à rentrer dans leurs vêtements d’avant quelques heures après l’accouchement. Un sentiment que connaît bien Alix, et dont elle parlait sans détours en décembre dernier.

J’en suis à ce stade, cet entre-deux inconfortable où les vêtements de grossesse sont trop grands et ceux d’avant trop petits. Alors, je triche... pantalon ouvert sur bidou récalcitrant retenu par une ceinture et tunique pour cacher la misère. C’est pénible, pas très confortable, mais plus seyant que de se retrouver avec les fesses au milieu des cuisses après quelques pas...


Et Alix de décrire “ce stade, le corps entre deux, la poitrine et le ventre nostalgiques de leur ampleur passée. Le moral en berne. Je ne sais s’il s’agit d’un stade, un état temporaire ou si, au contraire, j’ai déjà fait la connaissance de la forme qui sera la mienne à l’avenir...”. Un témoignage percutant qu’elle a complété il y a quelques jours par un article titré “l’éternelle mésentente”. Ou comment déculpabiliser les femmes qui ne s’extasient pas forcément sur leur corps post-accouchement. Oui, il a donné la vie, et oui, c’est magnifique, mais non, ne pas le trouver beau sous sa forme changée ne revient pas à être superficielle et écervelée.

On parle beaucoup d’accepter son corps de maman tel qu’il est. On vante la beauté de ces corps qui ont donné la vie et en gardent des traces. J’admire celles qui les assument et les exposent, fièrement, tels des trophées. Celles sur la peau desquelles glissent les remarques désobligeantes et les regards insistants ou fuyants. Je n’ai pas ce courage. Mon corps m’est étranger et je ne le trouve pas beau.


Ainsi que l’explique la jeune maman, “je ne me leurre pas, mon corps ne sera plus jamais comme avant. C’est normal. Je ne chercherai jamais à retrouver la taille d’avant, ma silhouette de jeune femme nullipare. Ma forme a changé et je l’accepte. Jusqu’à un certain point”. Un point de vue que partagent bon nombre de femmes, qui ne manqueront pas de se reconnaître dans ce témoignage.

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