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© Pink menstrual cup on color background, female intimate hygiene period products, top view; Shutterstock ID 1110559013; Purchase Order: -

Tampax lance sa cup menstruelle (et c’est pas trop tôt)

Kathleen Wuyard

La nouvelle peut sembler anodine, mais elle envoie pourtant un message fort: en lançant sa propre cup menstruelle, Tampax, leader sur le marché des protections menstruelles, signale en effet aux femmes qu’il n’y a pas que les tampons et les serviettes dans la vie. Et il est grand temps que la coupe devienne plus mainstream.


Ces dernières années, déjà, ce réceptacle de plastique est sorti de sa niche, soit les étagères aux vagues relents de patchouli des épiceries bio-bobo pour s’afficher dans la grande distribution, et même au rayons protections menstruelles de certains supermarchés. Un mouvement inspiré en grande partie par l’engouement de plus en plus grand des femmes pour cette protection qui offre une alternative plus safe aux tampons. Car ci ces derniers permettent de vaquer à ses occupations sans aucun souci pendant les règles (oui, même à la piscine), ils sont loin d’être sans danger pour l’organisme.

D’abord, parce que laissés trop longtemps, ils augmentent le risque de souffrir d’un syndrome (fatal) de choc toxique. Mais pas uniquement. Vous pensez être en sécurité si vous changez minutieusement vos tampons pour ne jamais les garder en vous trop longtemps? Faux. En effet, les tampons contiennent des produits toxiques, notamment des phtalates. Dont ceux nommés ‘DEHP’, interdits par la Commission européenne, car suspectés d’être cancérigènes mais aussi d’impacter négativement la fertilité. Si on y ajoute les plastiques qui entrent parfois dans leur composition, mais aussi le fait que certains tampons sont blanchis au chlore, on obtient un cocktail dangereux entre perturbateur endocrinien et possible cancérigène. Et ce, alors même qu’une femme utilise en moyenne 11 000 tampons au cours de sa vie.

Protection qualitative


Pour ce qui est du choc toxique, selon les chercheurs, les risques seraient les mêmes que la femme porte un tampon ou une cup. Mais niveau éléments cancérigènes, par contre, la coupe menstruelle offre une alternative beaucoup plus saine. La cup limite en prime les bactéries et les mycoses, et la bonne nouvelle, c’est qu’elle fait du bien à Mère Nature aussi puisqu’elle est conçue dans un matériau sûr qui permet de la réutiliser à l’envi. D’autant qu’entre 15 et 20€ la cup réutilisable pendant 5 à 10 ans, c’est notre budget mensuel qui est content. Mais pourquoi tout le monde ne passe pas à la cup alors? Déjà, parce que la protection ne convient pas à toutes les femmes, et que certaines sont dérangées par ce corps étranger. Et puis parce que l’objet fait peur, aussi: quand on ne sait pas comment s’y prendre, on a du mal à visualiser comment faire entrer la coupe là où elle doit se mettre.


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En lançant son propre modèle en marge des protections “traditionnelles”, Tampax va sans aucun doute contribuer à populariser encore un peu plus cette protection menstruelle au look futuristique et aux effets on ne peut plus bénéfiques. Ainsi que l’explique Melissa Suk, la directrice marketing de la marque,

Nous avons conçu la coupe Tampax parce que les besoins des femmes, en particulier les millenials, évoluent. Elles méritaient une option conçue pour s’adapter davantage à leur corps et offrir une protection aussi qualitative que ce qu’elles attendent habituellement de Tampax.


Bon point pour le modèle estampillé Tampax, sa forme en “V” et non en “U” est plus maniable et facile à insérer/enlever, et même s’il ne s’agit là que d’un détail, on apprécie sa boîte aux allures d’oeuf d’alien qui camoufle joliment l’objet quand on ne s’en sert pas. De quoi définitivement achever de convaincre les sceptiques qui restent persuadées que les tampons sont la protection la plus saine/propre/discrète.

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