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Pourquoi vous mettre en colère est mauvais pour votre santé

Manon de Meersman
Frustration, rancoeur, amertume, injustice, inégalité... Les raisons de se mettre en colère sont nombreuses. Bien qu’il s’agisse d’une émotione humaine à la fois saine et nécessaire au développement personnel, la colère peut présenter des traits néfastes pour votre santé.


La colère est ce qu’on appelle communément une “émotion primaire”, soit une émotion que l’on constate chez tous les êtres humains. Bien entendu, cela ne signifie pas pour autant que nous l’exprimons tous de la même manière, bien au contraire.

Des répercussions de la tête aux pieds


Lorsque nous nous énervons, notre organisme se met à sécréter de l’adrénaline, ce qui entraîne une contraction des muscles et de facto, une tension au niveau des épaules, du dos et de la nuque. Au niveau des articulations, cela se traduit pas une circulation moins rapide du sang et une altération du système cardio-vasculaire.

Au niveau du cerveau, il y a une sorte de déconnexion qui s’effectue au niveau du cortex préfrontal, soit la partie responsable de fonctions cognitives supérieures, telles que le raisonnement et la modération des émotions. Comme il n’y a plus d’accès à ces fonctions, nous sommes directement face au stress. De plus, en se mettant en colère, nous accélérons également notre rythme cardiaque et la pression artérielle, ce qui augmente le risque d’infarctus et de rupture d’anévrisme.

Des études sur le sujet


Symbole de survie psychique et psychologique, la colère procure un regain positif de puissance. Pourtant, malgré cette qualité non-négligeable, des chercheurs de Harvard ont passé en revue toutes les études concernant la corrélation entre les accès de colère et des accidents cardio-vasculaires.

En dépit de leur hétérogénéité, toutes les études trouvent que par comparaison à d’autres moments, il y a un plus haut risque d’accident cardiovasculaire dans les deux heures qui suivent une explosion de colère


expliquent les chercheurs, selon l’European Heat Journal. Les résultats ont donc en effet confirmé un risque plus marqué lorsque la colère pointe le bout de son nez.

Être à l’écoute de ses émotions


Lorsque nous nous mettons en colère, il faut pouvoir décrypter les raisons pour lesquelles nous sortons de nos gonds. Pour cela, il faut écouter nos ressentis et nos sentiments intérieurs. Qu’est-ce qui fait que je suis fâchée? Pourquoi je ressens cette colère? D’où vient-elle? Tant de questions qui permettront de mieux gérer ce ressenti.

Une solution? Mettre l’énergie de cette colère dans un sport de combat, comme la boxe par exemple, ou dans une activité de relaxation pour l’apaiser, comme le yoga. Dans tous les cas, apprendre à dompter cette colère, c’est apprendre sur soi et même si cela demande un travail complexe, notre santé ainsi que notre mental ne feront que bénéficier du positif de cette démarche.

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