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50% des espèces animales de la planète ont disparu en quarante ans

Barbara Wesoly

Déforestation, habitat amputé, braconnage, pollution, réchauffement climatique... la Terre connaît actuellement une extinction de masse, la 6ème de son histoire. Un drame écologique qu’il devient aujourd’hui, presque impossible de stopper.


Un anéantissement biologique. Ce sont en ces termes qu’évoquent les chercheurs américains et mexicains ayant publié cette analyse terrifiante dans le journal scientifique Proceedings of the National Academy of Sciences. Leur récent travail démontre ainsi que l’extinction animale a été multipliée par 100 ans. Une disparition seulement similaire à celles des dinosaures, rencontrée il y a 65 milliards d’années.

Tous les types d’espèces touchés


De même que cette défaunation sévit sur tous les continents, tous les animaux sauvages connaissent un violent déclin. Ainsi en près de 25 ans, la population des lions a chuté de 43%, tandis que celle des reptiles présents en Europe et en Asie a baissé de 90% et 60% des espèces vertébrées sont considérées comme désormais éteintes.

Les guépards, les girafes ou les lions africains, des animaux encore nombreux il y a 20 ans, sont désormais en voie d’extinction.

Stopper le massacre


Pour Gerardo Ceballos, l’un des auteurs de l’article “ce déclin massif des populations reflète notre absence d’empathie envers toutes les espèces sauvages qui nous ont accompagnés depuis nos origines et est un prélude à la disparition de toujours plus d’espèces, et au déclin de systèmes naturels qui ont permis l’éclosion de la civilisation.” Un anéantissement jugé 1000 fois supérieur à la norme et qui, en plus d’être épouvantable pour l’écologie  le sera aussi pour l’homme.

L’érosion des espèces entraîne de graves conséquences en cascades sur l’ensemble des écosystèmes, ainsi que des impacts économiques et sociaux pour l’humain.


Les chercheurs estiment à deux ou trois décennies au maximum, le temps d’action restant à l’humanité pour changer la donne et prendre des mesures significatives et mondiales plus éco-responsables. Après quoi, aucun retour en arrière ne sera possible.

 

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