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Le joyspotting: la technique imparable pour mettre de la joie dans votre quotidien

Justine Rossius

Je ne sais pas si c’est l’instinct de survie qui joue, mais depuis le début du confinement, nous serions beaucoup à être plus sensibles aux petites joies du quotidien. Un cerisier en fleur, un rayon de soleil, un bon bouquin… Et si capter ces petits plaisirs était l’un des secrets du bonheur?


 

Dans sa conférence TEDx « Où la joie se cache et comment la trouver », Ingrid Fetel Lee raconte le périple qu’elle a entrepris pour découvrir la relation entre le monde physique et l’émotion mystérieuse qu’est la joie. Elle a voulu comprendre qu’est-ce qui apportait de la joie aux êtres humains. La joie, ce sentiment qui fait sourire, rire, qui nous donne l’envie de sautiller et de sourire, à un moment X et pas sur la longueur, qui serait plutôt assimilable au sentiment de bonheur. La joie, c’est le bonheur mais là, maintenant. “Cela m’intéressait car, en tant que culture, la poursuite du bonheur nous obsède et pourtant, ce faisant, nous négligeons la joie” explique-t-elle. Après quelques mois à avoir interrogé un panel de personnes sur ce qui leur provoquait de la joie, elle a remarqué que certains éléments revenaient : les cerisiers en fleurs, les bulles, les piscines, les cabanes, les cornets de glace (surtout ceux avec des éclats de chocolat). « Ces choses semblaient transcender les âges, les genres et les ethnies » souligne Ingrid Fetel Lee. “Elles sont universellement joyeuses. Les voir toutes ensemble m’a procuré ce sentiment indiciblement optimiste. Le monde fortement divisé, politiquement polarisé où nous vivons donne parfois l’impression que nos différences sont si vastes, qu’elles sont insurmontables. Pourtant sous tout cela, il y a une part dans chacun de nous trouvant de la joie dans les mêmes choses.

Si l’on nous dit souvent que ce ne sont que des plaisirs passagers, ils sont en fait très importants car ils nous rappellent l’humanité commune que nous trouvons dans notre expérience commune du monde physique.


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Remplissez votre journal de joie


Mais pour profiter pleinement de ces moments de joie, il faut apprendre à les déceler, à y prêter attention. Et pour ça, il y a la technique du joyspotting, qui consiste à repérer les choses qui vous remplissent de joie et à les noter dans un journal quotidien. Ce confinement est propice à cette observation, car nous devons puiser notre bonheur et notre joie de vivre dans des plaisirs simples: une balade en forêt, les sourires des voisins, l’odeur des cookies qui sortent du four, le peps du jaune d’un citron, etc. Une fois ces plaisirs observés, il faudrait alors décortiquer ce qui nous rend joyeux. Déceler les caractéristiques communes à ces éléments. Des caractéristiques esthétiques notamment : des formes, des couleurs, des motifs, des paysages… Il ne reste alors plus qu’à les intégrer à votre quotidien, pour y insuffler davantage de légèreté.  Un exemple? Si vous constatez que c’est la nature qui vous fait tant de bien, tentez d’avoir plus de plantes chez vous, de faire pousser vos aromates. Si vous remarquez à quel point vous avez besoin d’écouter de la musique, multipliez les concerts une fois le confinement terminé.

Et de conclure par ces mots d’Ingrid Fetel Lee:

Chaque instant de joie est petit mais, avec le temps, le cumul représente plus que la somme de tous ces instants. Peut-être qu’au lieu de courir après le bonheur, nous devrions nous ouvrir à la joie et trouver de nouvelles façons de nous mettre plus souvent sur son chemin. Au plus profond de nous, nous avons tous ce réflexe de chercher la joie dans notre environnement. Nous l’avons pour une raison. La joie n’est pas un extra superflu. Elle est directement liée à notre instinct fondamental de survie. Au niveau le plus élémentaire, la recherche de la joie est la recherche de la vie.


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