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On a regardé la saison 2 de ““Plan Cœur”” et voilà ce qu’on en a pensé

Justine Rossius

La saison 2 de « Plan Cœur », toute la rédaction l’attendait impatiemment. Alors même s’il ne faisait pas trop moche ce week-end, on a quand même opté pour un bingewatching déculpabilisé devant Netflix. Verdict, en demi-teinte.


 

Plan Cœur, soit on adore, soit on déteste. Et même lorsqu’on adore la série, on peut comprendre l’avis de ses détracteurs. Car il va sans dire que les personnages ne jouent pas dans les nuances, entre Elsa, la maladroite au grand cœur, Charlotte, la carriériste qui, du coup, a du mal à exprimer ses sentiments, et Milou, la jeune maman qui peine à rester aussi une femme. Mais malgré ça, il faut bien avouer que Plan Cœur se regarde d’une traite — « ça se laisse regarder » diront certains à la machine à café — et qu’on se surprend même souvent à se marrer devant le ridicule de certaines situations. Cette série, c’est du Nutella: on a beau critiquer le fond, on n’est pas contre une petite tartine de temps en temps…

 

Et la saison 2, ça donne quoi?


On vous remet d’abord dans le bain. Dans la première saison, Elsa avait appris que Milou et Charlotte, ses BFF, avaient payé un escort pour lui redonner confiance en elle après une rupture difficile. Déçue et humiliée, Elsa avait prétendu être partie à Buenos Aires pendant quelques mois, alors qu’elle filait le parfait amour avec… la « pute » en question. Dans cette seconde saison, Elsa est « de retour » dans la Ville lumière, mais n’ose pas dire à ses copines qu’elle sort bel et bien avec cet escort.  Encore une fois, la saison 2 « se regarde ». D’une traite même. Mais s’oublie avec la même rapidité.

 

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On aurait espéré un peu plus de profondeur et une description un brin plus réaliste des enjeux auxquels se heurte notre génération, des personnages plus profonds et une Elsa un peu moins bécasse, aussi, parce que, franchement, s’empêtrer autant dans d’incalculables mensonges, à qui ça arrive vraiment? Encore une fois, les personnages sont dépeints en surface, à un tel point qu’excepté lors de certaines scènes, on a du mal à éprouver de la sympathie pour eux et de l’empathie pour leurs galères. Peut-être Plan Cœur cible-t-elle une génération plus jeune que celle des trentenaires que nous sommes, parce que, on a souvent eu l’impression de se retrouver devant une série KD2A, qu’on regardait à 14 ans, un bol de miels pops à la main (ou une tartine de Nutella). Ce qui — ne soyons pas hypocrites — n’est pas pour nous déplaire totalement!

 

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