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Jérémy Frérot en interview: ““Un homme a le droit de pleurer””



Deuxième bébé et deuxième album en solo pour Jérémy Frérot qui vit sa Meilleure vie. L’ex-Fréro Delavega est un homme heureux et il le chante haut fort sur cet opus qu’on écoute comme un remède à la morosité ambiante.

Quelle est votre définition du bonheur?



“Pouvoir vivre de ma passion, faire ce que j’aime, prendre du plaisir à chaque fois que je chante, être entouré de gens bienveillants, qui font attention aux autres et qui respectent la planète.”

Un homme ne doit pas forcément être viril, costaud, fort. Un homme a le droit de pleurer.”

Sur Un homme, le premier single extrait de ce nouvel album, vous questionnez le patriarcat...


“On m’a élevé en me disant que la femme était l’égale de l’homme et, aujourd’hui, je me rends compte que j’ai eu beaucoup de chance. Quand je vois ce qui se dit sur les réseaux sociaux, je me demande comment on a pu en arriver là... Un homme ne doit pas forcément être viril, costaud, fort. Un homme a le droit de pleurer.”

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C’est étrange d’écrire un album sans être certain de pouvoir le présenter sur scène?


“Ça ne m’a pas dérangé. J’ai écrit cet album lors du premier confinement, il me ressemble à 100 % et, forcément, j’aimerais pouvoir le faire vivre sur scène. Mais je ne me laisse pas abattre: on tourne des clips, on propose des prestations live en streaming,... Il y a des solutions pour faire patienter les gens en attendant qu’on puisse refaire des concerts. Je ne voulais pas postposer la sortie de cet album à cause de la crise sanitaire. J’avais besoin qu’il sorte. Matriochka, mon premier album solo, était un album de transition après la séparation de Fréro Delavega. Il était plus froid tandis que celui-ci est plus solaire, plus simple. Mon but était de toucher les gens.”

Ma femme a accouché à la maison. C’est toujours un peu stressant, mais la nature est bien faite.”

Vous êtes à nouveau papa d’un petit garçon, à qui vous dédiez un titre, La naissance...


“C’est un moment tellement intense. Ma femme a accouché à la maison. C’est toujours un peu stressant, mais la nature est bien faite. Tout s’est très bien passé.”

Sur J’m’en sors bien vous évoquez votre rapport à la notoriété: “J’ai mal au cou depuis que je suis connu”. Vous êtes un dikkenek, comme on dit en Belgique?


“Rien à voir (rires)! Il faut prendre ça au sens littéral: j’ai réellement mal au cou. Je suis très sportif et je suis tombé un paquet de fois sur la tête. Avec le tourbillon médiatique dans lequel j’ai été pris avec les Fréro Delavega, ce mal de cou n’a fait que s’intensifier. Entre les voyages, les concerts, tout ce temps passé dans les transports... Après, c’est vrai, la notoriété, je l’ai mal vécue au début. J’ai hésité à recommencer après la séparation de notre duo, avec Flo, j’avais des doutes, je me suis posé beaucoup de questions... Aujourd’hui, je vis ça beaucoup mieux qu’avant. Je me protège un peu plus. Je ne donne que ce que je veux bien donner, je garde beaucoup pour moi.”

Copyright photo: Boby-Boby


Qu’est-ce qui vous a poussé à repartir en solo, malgré ces doutes?


“Je suis rentré chez moi, près du Bassin d’Arcachon. Je vais voir la mer tous les jours. J’évite le surf en ce moment, ce serait bête de tomber malade (sourire). Après Fréro Delavega, j’ai pris le temps de me poser et j’ai réalisé que j’avais toujours envie de faire de la musique. Médiatisé ou non, on traverse tous les mêmes épreuves, les mêmes émotions. J’avais envie de raconter ma vie en chansons et que les gens s’y retrouvent.”

Quelles sont vos relations avec Flo aujourd’hui?


“On se parle assez souvent. Pour le moment, il n’est pas prévu qu’on se retrouve, on se concentre sur nos carrières respectives.”

De quoi rêvez-vous?


“Je vis de mes rêves. J’ai envie que ce deuxième album rencontre son public et que mon bar à vins, Le pestacle, puisse rouvrir.”

C’est courageux d’ouvrir un restaurant en pleine pandémie!


“J’avais acheté l’établissement avant la crise sanitaire. Et finalement, cette période aura été bénéfique pour nous. J’ai pris le temps de m’instruire, d’apprendre à faire des pizzas, de choisir nos bouteilles, les recettes de nos cocktails, de créer cette cuisine ouverte. On a pour projet d’accueillir des groupes locaux, il y a un terrain de boules sur la terrasse et l’un de nos murs a été tagué par un artiste réunionnais que j’admire. J’ai appelé cet endroit Le pestacle parce qu’il a quelque chose de spectaculaire!”

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