Une expérience d’épouvante au profit de la science va se produire le 11 octobre prochain dans le parc d’attraction de Göteborg en Suède. Des milliers de personnes vont être confrontées à leurs plus grandes peurs sans pouvoir s’échapper.
« Faîtes face à vos pires cauchemars. Seul. Une nuit quelque part en Suède », décrit le site de l’expérience. Baptisée « Peak Fear Experiment » soit l’expérience de la peur maximale en français, cette nuit de terreur est organisée par le parc d’attraction Liseberg à Göteborg en collaboration avec le Recreational Fear Lab de l’Université d’Aarhus au Danemark qui souhaite utiliser les impressions et ressentis des volontaires afin « d’explorer les limites de la peur et à trouver le juste milieu entre le plaisir et la peur ».
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« Vous devez être capable de parler anglais et être prêt à voyager en Suède du 11 au 12 octobre 2023. Vous devez aussi être âgé de 18 ans ou plus pour candidater en tant que rat de laboratoire dans cette expérience. Nous cherchons des victimes venant du monde entier donc peu importe si vous êtes une âme terrifiée des Etats-Unis, d’Allemagne, de Norvège ou de Suède. La seule obligation est d’être en bonne santé et de pouvoir envisager d’être coincé dans le noir et exposé à vos pires peurs pendant une nuit. »
Voici l’annonce publiée sur le site pour recruter des volontaires, malgré ces présages obscurs, les curieux se sont inscrits en masse, puisqu’ils sont 1500 à avoir déposé leur candidature. Les chercheurs du Recreational Fear Lab vont étudier leurs réactions face à la peur et comment cette dernière peut aussi provoquer une sensation de plaisir.
Les divertissements effrayants peuvent avoir un certain nombre d’effets psychologiques positifs. Il peut même être bon pour nous de jouer sur nos peurs, par exemple en regardant des films d’horreur ou en visitant des attractions hantées.
explique Mathias Clasen, PhD et co-Directeur du Recreational Fear Lab à l’Université d’Aarhus. Selon lui, être exposé·e à la peur peut nous immuniser et renforcer notre résilience au stress et à l’anxiété. Le but de cette recherche est aussi d’améliorer les attractions en voyant ce qui marche sur le plus grand nombre en termes d’horreur. « Avec The Peak Fear Experiment, nous souhaitons approfondir nos connaissances sur la peur et l’horreur afin de pouvoir à l’avenir toucher plus de personnes de tout âge et créer une expérience effrayante et amusante pour tout le monde », explique Mårten Westlund, Directeur des relations publiques et de la communication du parc Liseberg.
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