San Francisco dit stop aux élevages industriels d’animaux de compagnie
On est d'accord, les petites boules de poils dans les animaleries sont à croquer. Mais quand on sait que, bien souvent, l'envers du décor est fait d'élevage intensif, de soins précaires et d'affection au rabais, on a vite fait de se raviser. C'est la raison pour laquelle San Francisco vient de dire non à ces pratiques...
Les élevages, c'est fini
C'est en tout cas la loi que vient de voter San Francisco, en faveur des animaux de compagnie sur son territoire. Fini donc les animaleries où l'on peut acheter des chiots ou des chattons venus d'élevages intensifs et bonjour les animaux issus de refuges ou d'organismes de protection, désireux de se voir offrir une deuxième chance et une famille aimante. Suite à cette décision qui positionne San Francisco comme ville qui prend soin des animaux, il semblerait que d'autres comme Chicago, Philadelphie ou Austin aient envie de faire la même chose. Et franchement, on applaudit des deux pattes!
Comme le souligne Mimi Bekhechi, la directrice des programmes internationaux de Peta:
Grâce à ce vote, San Francisco a prouvé qu'elle était une ville qui aimait les animaux [...] Elle reconnaît que les animaux ne sont pas des marchandises [...] La cupidité des magasins d'animaux alimente l'industrie cruelle de l'élevage commercial qui maintient des chiennes et des chattes prisonnières à l'intérieur de cages sales et dont la seule vocation est d'avoir des portées à la chaîne de chiots et de chatons qui leur sont retirés et pour être transportés et vendus à des centaines de kilomètres.
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