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Street art - Getty

Le parcours de street art à Namur accueille deux nouvelles fresques

Manon de Meersman

Le parcours de street art de Namur s’enrichit de deux nouvelles fresques: l’une intitulée ROPSODIE, et l’autre, du nom de Hide and Seek.

La première fresque, ROPSODIE, se situe rue Fumal, à quelques pas du musée Félicien Rops. “Elle a été créée par le collectif bruxellois HELL’O dans le cadre de Namur Confluent Culture. Elle mêle créatures imaginaires et motifs décoratifs et végétaux, inspirés de l’univers de l’artiste namurois”, explique l’organisation. “La seconde, « Hide and seek » (cache-cache), située avenue Albert 1er, est l’œuvre de l’artiste IOTA. Réalisée à l’initiative du Service de Cohésion sociale de la Ville, elle joue sur le non-dit pour évoquer l’impact des violences conjugales intrafamiliales sur le bien-être d’un enfant.”

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Deux oeuvres fortes

Le collectif HELL’O possède une signature spécifique pour ses créations: une couleur intense, souvent pastelle, et des oeuvres dont l’esthétisme prime sur le message et la signification. Pour l’oeuvre ROPSODIE, “Jérôme Meynen et Antoine Detaille ont représenté l’artiste namurois exhibant la mort dessinée de manière chimérique et graphique, avec détachement et légèreté. Comme Rops était grand fan de botanique, la composition est agrémentée de vases et de plantes. Un squelette se transforme à son tour en plante en référence à l’œuvre « Les épaves ». La demi-lune au centre de la composition rappelle l’endroit où l’artiste s’était installé à Corbeil-Essonnes, en France. Les trois personnages sur la droite évoquent les femmes qui ont traversé la vie de Rops. L’une d’entre elles porte le bandeau sur les yeux en clin d’œil à « Pornocratès », son œuvre la plus emblématique” explique la Ville de Namur.

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La seconde fresque, Hide and Seek, vise à sensibiliser la population sur l’impact des violences conjugales et intrafamiliales (VIF) sur le bien-être d’un enfant. “Personnage principal de la fresque, un jeune garçon est assis, recroquevillé. Il se tient les jambes comme pour se protéger. Le corps et le visage en partie dans l’ombre, il regarde en direction d’une porte entrouverte. À sa droite, sur un mur, un dessin réalisé par un enfant représente une famille qui se tient la main. Seul un des membres de cette famille ne sourit pas comme les autres. L’artiste joue sur le non-dit, le poids du silence, pour évoquer les violences au sein d’une famille. Elle suggère plutôt qu’elle ne montre. Solitude, peur, inquiétude, insécurité, vulnérabilité… la fresque évoque de nombreux sentiments” conclut la Ville de Namur.

Retrouvez le parcours complet de street art à Namur par ici.

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