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© Netflix

ON A VU: « L’École du Bien et du Mal”” sur Netflix

Sarah Mangeleer
Sarah Mangeleer Journaliste

On l’attendait avec impatience depuis que Netflix avait annoncé sa sortie. Malheureusement, “L’École du Bien et du Mal” n’a pas été à la hauteur de nos attentes. Voici pourquoi.

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De quoi ça parle?

Pour rappel, voici un petit résumé du film: « Kidnappées par une sombre nuit d’orage, Sophie et Agatha intègrent l’école du bien et du mal… Un lieu très spécial, où on forme les personnages de contes de fées. Pantoufles de verre et chevelure blonde soyeuse, Sophie est sûre de devenir princesse. Tandis qu’Agatha, cynique et solitaire, toute de noir vêtue, se voit déjà en sorcière. Pourtant, rien ne se passe comme prévu… Et si l’erreur de casting révélait leur vraie nature ? ». “L’École du Bien et du Mal” est disponible sur Netflix depuis le 19 octobre et dure à peu près 2h30 pour vous donner une idée.

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Notre verdict

Il est malheureusement plutôt mitigé. Si on a adoré l’idée de départ (une école pour former les héros et les méchants des futurs contes de fées? Où est-ce qu’on signe?), l’exécution était une toute autre histoire. Le film est bourré de clichés en tout genre et si le message est supposé être “on ne peut pas réduire aussi simplement les gens à bien ou mauvais” ce n’est que très difficilement qu’il est communiqué aux spectateurs·trices.

Côté personnages, on a beaucoup apprécié Sophie, la princesse-pas-si-adorable qui décide de devenir une sorcière badass. En revanche, Agatha était très fade. Son seul trait de caractère était son désir (voir son obsession) de protéger son amie Sophie qui pour sa part, ne lui avait jamais rien demandé. Quant aux personnages secondaires, ils ne sont absolument pas creusés et ne sont qu’une caricature de vilains et de gentils qui ne nous laisseront aucun souvenir mémorable.

La romance était à mourir de rire (et pas en bien). Le héros masculin change d’avis comme de chemise et on est supposé croire qu’une des héroïne est son âme-soeur alors que cinq minutes plus tôt, il ne jurait que par une autre fille. Bref, un véritable désastre. A la fin, on shippait Agatha et Sophie jusqu’à ce qu’en faisant quelques recherches, on apprenne que dans le roman original celles-ci sont supposées être des soeurs et pas de simples amies comme le film nous laisse croire. Oups.

Si le début met un certain temps avant de s’installer, la fin du film est totalement rushée. Les scènes s’enchaînent à toute vitesse jusqu’à perdre tout leur sens. Le grand méchant est vaincu en deux secondes. Bref, c’est vraiment dommage.

En conclusion, “L’École du Bien et du Mal” était bourré de promesses qu’il n’a malheureusement pas su tenir à nos yeux. Malgré quelques points positifs, on ressort de ces deux heures et demie de film avec l’impression d’avoir perdu un temps précieux. Mais bon, au moins, on a pu déguster quelques pop-corn.

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