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ON A VU: le documentaire de Squeezie, un manuel pour comprendre la génération Internet

Zoé Gascoin
Zoé Gascoin Rédactrice web

Il y a quelques jours, le plus grand Youtubeur de France a sorti un documentaire exclusif sur son parcours. A travers cinq épisodes, on suit Lucas, alias Squeezie, dans toute sa carrière et on peut dire qu’il a une sacrée histoire!

Meilleur lancement pour une série documentaire en France, le reportage “Merci Internet” de Squeezie fait un carton depuis sa sortie, la semaine dernière. Lui qui a commencé en se filmant en train de jouer à des jeux vidéo, dans sa chambre, à l’âge de 13 ans, est maintenant le plus grand youtubeur de France et chef d’entreprise, à 27 ans. Mais qui est Lucas Auchart, Squeezie sur les réseaux, et à quoi est dû son énorme succès?

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Cinq épisodes pour toute une vie

A travers cinq épisodes de 45 minutes, on suit le parcourt de Lucas Auchart. A seulement 27 ans, on pourrait croire que c’est un peu mégalo, de faire une saison entière sur sa vie et puis en le regardant, on se dit qu’il en a fait des choses.

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A 13 ans, Lucas lançait sa chaîne Youtube et se filmait en train de jouer à des jeux vidéo. Encouragé par son père, lui aussi addict de l’informatique, il publiait de plus en plus de vidéos. Quelques mois après, il se mettait lui-même en scène, imitant les tendances du moment. Son ascension devient fulgurante, lorsque Cyprien, l’un des piliers d’Internet à ce moment-là, le repère et l’invite à créer une chaîne avec lui.

A partir de là, tout s’enchaîne, et la chance sourit à Squeezie à chaque étape du chemin. Comme il le dit lui-même :

Je suis le mec le plus lambda du monde, avec la vie la plus extraordinaire qu’il puisse y avoir.

On le suit pendant tout son parcours, avec les commentaires de ses proches. On y découvre un jeune homme simple, qui vit de sa passion et qui n’a pas trop compris ce qui lui arrivait. Il profite de chaque moment et son plus grand bonheur est de partager un maximum avec sa communauté, dont il ne réalise toujours pas l’ampleur. A ce jour, son compte Youtube est suivi par 18,7 millions d’abonné·e·s, difficile de se rendre compte de ce que ça donne en réalité, effectivement.

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Un métier qui ne fait pas l’unanimité

Avec son ascension fulgurante, Squeezie a souvent attisé la haine et la jalousie, surtout des grands médias. Bien que sa communauté soit ultra bienveillante et toujours positive, ce sont les autres qui s’indignent. Ceux qui ne comprennent pas l’apogée du digital préfèrent critiquer que de s’y intéresser. Conflit de générations ou refus d’évoluer, Lucas était la cible parfaite pour les critiques.

A la télévision, il se fait traiter de branleur lors d’une émission à grande écoute, et il n’essaie même pas de se défendre. Comment expliquer un métier si nouveau à des gens qui ne veulent pas entendre? De l’autre côté, les marques et les agences voient en lui une manière de s’enrichir. Les règles ne sont pas encore établies et les créateurs pas assez au courant de leurs droits pour les faire valoir. Il faut attendre quelques années et claquer quelques portes pour voir vraiment les choses évoluer.

A travers les deux derniers épisodes, on voit concrètement les réussites de Squeezie et les projets tangibles qu’il a su monter. Plus que le créateur de concepts de vidéos malins et bien exécutés, Lucas est un vrai chef d’entreprise et entrepreneur, qui a su battre des records.

Le dernier en date: l’organisation de son GP Explorer. Une course de F4, suivi par plus d’un million de personnes en direct live sur Twitch, une plateforme de streaming en direct. Pour la deuxième édition, c’est plus de 1,3 millions d’utilisateurs qui étaient connectés derrière leur écran. Dans les tribunes du circuit, plus de 60.000 spectateurs se sont déplacés des quatre coins de la France et au-delà pour assister à l’événement.

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Le pouvoir d’Internet

Les médias traditionnels ont beau ne pas comprendre, rares sont les personnes qui arrivent à générer un tel engouement et à créer une telle communauté. Avec cette série, Lucas et son équipe montrent le pouvoir d’Internet, le pouvoir des communautés, et comment il est temps, en 2024, d’arrêter de penser qu’être un·e créateur·rice de contenu, c’est uniquement prendre des photos ou des vidéos de soi et les poster sur les réseaux. Il faut du travail, mais aussi du talent, du charisme et de la créativité. Et de la chance, on n’oublie pas le facteur chance !

Un documentaire qui aidera peut-être nos parents et nos grand-parents à comprendre cette nouvelle génération “d’enfants d’Internet” que nous sommes.

Suite à son documentaire, Squeezie a posté une vidéo dans laquelle il exprime son désir de prendre un peu de recul par rapport à Internet. Lui qui prenait des vacances pour la première fois de sa vie à 23 ans, ressent le besoin faire une pause.

Retrouvez le documentaire sur Prime Video.

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