HOW TO HAVE SEX: le film sur le consentement dont tout le monde parle
Si on pourrait d’abord croire à son titre évocateur, que ce film est un énième teen movie qui nous montre des vacances de jeunes étudiants remplies de fêtes arrosées et de rencontres, ce dernier vient bouleverser celui ou celle qui le regarde avec une histoire bien plus lourde de sens.
Récompensé dans la catégorie Un Certain Regard au dernier Festival de Cannes, « How To Have Sex » est le premier film de la réalisatrice Molly Manning Walker et il fait déjà parler de lui à travers toute l’Europe. Dans la bande-annonce, on voit d’abord trois amies qui sont décidées à célébrer leurs vacances comme il se doit dans une station balnéaire prise d’assaut par les jeunes en quête de fête et de beuveries. Mais très vite, derrière la musique assourdissante et l’alcool qui coule à flots, on comprend que quelque chose de bien plus grave va être montré.
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Le résumé
« Afin de célébrer la fin du lycée, Tara, Skye et Em s’offrent leurs premières vacances entre copines dans une station méditerranéenne ultra fréquentée. Le trio compte bien enchaîner les fêtes, cuites et nuits blanches, en compagnie de colocs anglais rencontrés à leur arrivée. Pour la jeune Tara, ce voyage de tous les excès a la saveur électrisante des premières fois… Jusqu’au vertige. Face au tourbillon de l’euphorie collective, est-elle vraiment libre d’accepter ou de refuser chaque expérience qui se présentera à elle ? »
Loin des films clichés sur la virginité
Ici, on perçoit la pression sociale que subit Tara de la part de ses amies, mais aussi des jeune de son âge en général, à l’idée de se débarrasser de sa virginité. On perçoit que l’envie de Tara est davantage liée à sa honte de ne « pas l’avoir fait » qu’un réel désir de sa part. Le film aborde la question du consentement de façon extrêmement réaliste, la question de la « zone grise » quand le non n’est pas clairement prononcé, mai aussi le viol et l’après, l’impact que celui-ci laisse. Un film à découvrir dès le 29 novembre au cinéma.
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