Ce mercredi sort en salles “F1”, le film tant attendu sur ce sport automobile aussi cher que stratégique. Julie et Laura l’ont vu dans la salle IMAX du Kinepolis et pendant 2h35, elles ont eu l’impression d’intégrer l’écurie de Sonny Hayes. Comment sont-elles ressorties des paddocks?
F1 avec Brad Pitt en pilote vétéran
Ruben Cervantes (Javier Bardem) est patron d’une écurie qui fonce tout droit vers une faillite. N’ayant plus rien à perdre, il contacte un pilote avec lequel il a roulé sur tous les circuits du monde dans les années ’90: Sonny Hayes (Brad Pitt). Cet ancien prodige de la F1 est devenu un pilote indépendant après un grave accident. Trente ans plus tard, Ruben le convainc d’intégrer son équipe aux côtés d’un jeune surdoué du volant, Joshua Pearce. Entre l’immaturité de la jeunesse et l’expérience de la sagesse, une rivalité s’installe, plongeant le spectateur dans un suspense vibrant à chaque virage.
Pourquoi Julie a aimé?
Dans ma maison familiale, nos dimanches vibraient au son des F1, en boucle sur les circuits du monde entier. Mes parents ne manquaient jamais un Grand Prix, attentifs au classement de leur pilote favori, ils pouvaient hurler comme devant un match de foot et même espérer un peu de pluie pour intensifier le spectacle. Avec la série Formula 1 sur Netflix, ma passion pour les moteurs s’est ravivée et depuis, mon feed Instagram est envahi par les interviews de Lewis Hamilton et de Lando Norris (les meilleurs pilotes, ofc). Bref, tout ça pour vous dire que la sortie du film F1 est notée dans mon agenda depuis que Brad Pitt a foulé le Raidillon de Francorchamps.
Le film commence dans les paddocks d’une course automobile où Sonny Hayes (Brad Pitt) est au volant d’une Porsche GT3. Et déjà, mon cœur s’emballe. La qualité de l’image est d’une supériorité inégalée, le son vibre jusqu’aux orteils et la complexité du sport automobile est retranscrite avec une justesse chirurgicale. Le coup de génie est d’avoir intégré Lewis Hamilton en tant que co-producteur, leur permettant de rendre chaque coup de volant le plus réaliste possible.
Quant au scénario, il raconte le clash entre l’expérience du vieux pilote et la fougue du jeune prodige. Leur rivalité permet d’aborder toute la stratégie derrière chaque écurie F1. De l’anticipation de la météo à l’ingénierie de la voiture, chaque milliseconde ayant son importance pour se hisser en haut du classement. Certes, il est peu probable que 30 ans après avoir rendu son baquet, un pilote vétéran de 56 ans puisse gérer une nouvelle F1, sans même connaitre l’existence du DRS, mais qu’à cela ne tienne, le plaisir d’être embarquée dans chaque course du GP, avec tous les pilotes réels sur la ligne de départ m’a tenue en haleine pendant les 2h35 de film.
Pourquoi Laura a aimé?
Contrairement à Julie, je ne connais que peu de choses de l’univers de la F1. J’ai d’ailleurs davantage repéré les apparitions fugaces de célébrités, telles que les frères Hemsworth ou Simone Ashley dans les tribunes des Grand Prix, que les caméos des coureurs.
Plus que le sport automobile, c’est donc la présence de Brad Pitt – sur qui le temps ne semble pas avoir d’emprise – à l’écran qui m’a poussée à accompagner ma collègue au cinéma. Et quelle ne fût pas ma surprise!
F1 a tous les ingrédients du blockbuster américain qui fonctionne: un casting 5 étoiles, une bande son signée Ed Sheeran, des effets visuels à couper le souffle, une love story ... J’ai vibré à chaque tour de piste et rongé mes ongles à l’issue de chaque course. J’ai découvert un sport fascinant dont j’ignorais tout de l’aspect stratégique et des défis techniques. F1 fait partie de ces films qui vous captivent au point d’en oublier complètement l’existence de votre smartphone pendant 2h35. F1 fait partie de ces films qui filent la pêche et vous donnent envie de foncer.
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