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Les Belges sont les pires élèves d’Europe en matière de respect du code de la route

Manon de Meersman

Aïe: les Belges seraient les champions d’Europe en ce qui concerne le non-respect du code la route. En effet, ils·elles sont 8 conducteurs·rices sur 10 à manquer à leur devoir une fois derrière le volant de leur voiture.


11 pays européens ont été étudiés afin de dresser le nouveau baromètre européen de la Fondation Vinci Autoroutes, selon l’Institut Vias. En effet, chaque année, la Fondation s’en va à la rencontre de plusieurs pays européens afin d’évaluer leur comportement. C’est ainsi qu’elle a constaté que, par exemple, plus de 6 Belges sur 10 grillent les “stop” ou ne ralentissent pas à l’approche d’une zone de travaux. Un sixième d’entre eux·elles déclarent d’ailleurs “ne plus être la même personne” lorsqu’ils·elles sont au volant de leur voiture.

60 % d’entre eux justifient ce non-respect par le fait que ces règles ne sont pas cohérentes. (…) 30 % des conducteurs pensent même que certaines règles sont uniquement destinées à donner des sanctions”,


a expliqué Vias.

Impatient, le Belge?


En revanche, lorsque les Belges respectent les règles, leur motivation principale n’est pas la protection des autres, mais bien... La peur d’une amende! “Nulle part ailleurs qu’en Belgique, l’argent ne constitue une telle source de motivation pour respecter le code de la route”, ajoute Vias.

Et comme si le portrait du·de la conducteur·rice belge n’était déjà pas assez noir, la Fondation soulève également qu’un·e Belge sur deux force le passage lorsqu’un·e autre conducteur·rice a la priorité. La raison? Le manque de patience. “Les conducteurs belges interprètent trop souvent ces règles à leur manière. Pour 1 conducteur sur 5, la principale raison de se conformer au code de la route semble être d’ordre financier. Pour améliorer la sécurité routière dans notre pays, nous devons rechercher d’autres facteurs de motivation intrinsèques et informer les usagers sur les conséquences possibles d’un comportement au volant incorrect. Aujourd’hui, on ne prend plus la route, on la partage”, conclut Vias.

 

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