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Joy Esther, star de l’été de RTL tvi: ““Je n’ai jamais rêvé d’être adulée””

Joy Esther brille dans “Tout pour la lumière”, le feuilleton estival de RTL tvi. Rencontre avec la chanteuse, et comédienne, star de ce Un, dos, tres à la française.

Avez-vous toujours été attirée par la lumière?

« Assez tôt, oui. Mes parents ont toujours dit que j’étais l’extravertie de la famille, tandis que mon frère était plus timide. J’aimais faire des spectacles. À 5 ans déjà, j’étais fascinée par les grandes stars américaines comme Michael, Janet Jackson, Mariah Carey. Pour canaliser toute cette énergie, mes parents m’ont inscrite à des cours de théâtre. J’adorais qu’on me regarde. Si bien qu’ils m’ont ensuite inscrite dans une agence de pub. À 8 ans, je débutais ma carrière et je me rappelle à quel point j’étais épanouie sur un plateau de tournage, face à une caméra, un appareil photo. J’ai terminé mes études, mais je savais que ma voie était tracée, que j’évoluerai dans le milieu artistique. Et même quand ma carrière était au plus bas, je suis toujours retombée sur mes pattes. Je n’abandonne jamais, je rebondis car c’est tout ce que je sais faire, tout ce que j’aime. »

Est-ce que cette mise en lumière à un âge précoce a façonné la femme que vous êtes aujourd’hui?

« Le fait de côtoyer majoritairement des adultes m’a fait grandir plus vite. À l’école, avec les copines de mon âge, je m’ennuyais car j’avais l’habitude de participer à des conversations de grands. Après, j’ai toujours été très entourée, ce qui m’a permis de rester très ancrée. »

La lumière vous a-t-elle parfois semblé pesante?

« Pas vraiment. Car ma carrière a connu des hauts et des bas. Et quand je ne décrochais pas de rôles, je renouais avec une vie normale. Je n’ai jamais rêvé d’être adulée. Je suis discrète, je sors peu, je fuis les mondanités. J’aime ma petite vie de quartier, à Paris. Alors, même quand on m’a moins vue à la télé, j’étais heureuse, je jouais au théâtre… La lumière est un pilier de notre métier. Elle est partout même si, de fait, j’étais moins présente dans les médias. Et ce qui est génial, c’est que, quand on se retrouve à nouveau sous le feu des projecteurs, c’est d’autant plus jouissif. »

Je ne dirais pas que je suis devenue mon personnage, mais clairement, il y a une proximité

Victoria, votre personnage dans ‘Tout pour la lumière’, a volontairement fui la lumière après avoir connu la gloire des années plus tôt. Qui y a-t-il de vous chez elle?

« Je ne dirais pas que je suis devenue mon personnage, mais clairement, il y a une proximité. Quand on tourne une série de 90 épisodes, qu’on tient le même rôle pendant 5 mois, forcément, on lui donne un peu de sa personnalité. Victoria était très connue dans les années 2000, elle a sorti des singles. Puis elle a tout quitté pour revenir à une vie plus stable, plus simple avec son mec et sa fille. À 19 ans, j’ai aussi été propulsée sur le devant de la scène. J’ai tenu les premiers rôles de grosses comédies musicales (Belles belles belles et Roméo et Juliette, ndlr). Après, comme elle, j’ai décidé de mettre la musique un peu de côté parce qu’on m’a proposé du travail en tant que comédienne. Comme Victoria, je me remets à chanter aujourd’hui, grâce à cette série. »

Pouvoir chanter à l’écran, c’est ce qui vous a poussée à accepter ce rôle?

« Ce que j’ai adoré, surtout, c’est qu’on me propose un format qui n’existait pas encore chez nous. Moi, qui suis Espagnole, j’ai grandi devant Un, dos, tres. C’est toute ma jeunesse. Fame, aussi! J’adore les comédies musicales. Et là, de pouvoir proposer quelque chose d’aussi qualitatif. Ce sont les équipes de GIMS, d’Angèle, qui ont travaillé sur la série et tout le casting est composé d’acteurs qui sont aussi musiciens. Allier mes 2 passions, c’est un rêve. »

Tout pour la lumière, tous les soirs du lundi au vendredi à 17 h 20 sur RTL tvi.

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