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5 raisons de détester les Fêtes de fin d’année

Sarah Mangeleer
Sarah Mangeleer Journaliste

Si pour certaines personnes les Fêtes riment avec joie, partage et bonheur, pour d’autres, cette saison est parfois une explosion de stress et d’anxiété combinées qui nous donne envie de rester en boule dans notre lit en attendant que ça passe. Voici cinq (bonnes) raisons qui l’expliquent!

Au risque d’être un peu à contre-courant, je dois vous avouer quelque chose. Je n’aime pas les Fêtes de fin d’année. Noël. Le Nouvel An. Et les deux – oh tant redoutés – réveillons qui vont de pair. Si ça ne tenait qu’à moi, je fermerais les yeux et me réveillerais le premier janvier de la nouvelle année (si possible en n’étant pas obligée d’aller la souhaiter à tout le monde)! Un peu dure vous dites? Attendez-un peu d’en connaître les raisons!

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Si vous vous sentez coupable de ne pas vous sentir aussi “merveilleusement happy” que tous vos congénères, j’espère de tout coeur que mes mots vous feront vous sentir un peu moins seul.e ! Voici donc cinq raisons pour lesquelles je déteste les Fêtes de fin d’année (sorry not sorry). C’est parti!

Je suis introvertie

En tant qu’introvertie pure et dure et partisane de la tranquillité absolue, me retrouver entourée d’une flopée de gens extravertis qui hurlent en rythme avec de la musique de Noël poussée à fond, correspond, à peu de choses près, à l’un de mes pires cauchemars. Sans parler du devoir de discuter et d’entretenir la conversation avec des presque-inconnus (puisqu’on ne se voit qu’une fois par an) qui m’épuise autant qu’une course de 10 km par froid polaire. Je n’ai souvent qu’une seule envie: retrouver la calme et la sérénité de mon doux foyer, et ce, le plus vite possible.

Les conflits familiaux

Je ne sais pas bien pourquoi mais il semblerait que de mon côté, les Fêtes fassent ressortir toutes les tensions familiales des trois dernières générations. Vous voulez une petite idée? Il faut se battre pour savoir qui on invite pour éviter de déclencher une guerre nucléaire, le placement des convives se fait avec une précision militaire et des excuses en béton sont préparées des semaines à l’avance pour les personnes qu’on doit tenir à l’écart pour le bien de tous. Et durant le Jour J? J’ai la vague impression d’être médiatrice gratos alors que je n’ai absolument rien demander à personne. Je ne comprends toujours pas à quoi ça sert de s’enfermer dans une pièce durant six heures avec des personnes qu’on cesse en général de tolérer dès la fin de l’apéro, tout ça pour donner l’illusion aux voisins et à l’humanité qu’on passe “de merveilleuses et joyeuses Fêtes” (alors qu’ils sont probablement en train de souffrir autant que nous derrière leurs sourires pincés). Sérieusement, qui a inventé une torture pareille?

L’argent

Les Fêtes, c’est méga stressant au niveau budgétaire. Si j’adore gâter mes proches de cadeaux, mon compte en banque lui, un peu moins. C’est à chaque fois le calcul minutieux des dépenses et le casse-tête chinois pour savoir comment faire plaisir à ma famille et à mes BFF, sans être obligée de me nourrir exclusivement de nouilles instantanées les trois prochaines semaines.

La perception (archaïque) du célibat

Passer Noël célibataire, c’est un peu le rêve (pouvoir regarder “The Holiday” en pyjama en mangeant une pizza sans personne pour me dire quoi faire, hell yes!). Le problème c’est que je suis apparemment la seule à le voir de cette manière puisqu’à la seconde où je franchis la porte de chez mes parents, j’ai l’impression d’être une patiente en phase terminale ? “Alors ?” me lance mon oncle dans son horrible pull de Noël, les yeux effarés et les lèvres figées en une délicate expression de dégoût. “Toujours pas de Jules ?” (comme si j’allais sérieusement sortir avec un type affublé d’un prénom pareil).

La pression du bonheur

Enfin, je déteste cette pression d’être heureuse (et encore plus parce que c’est les Fêtes). “It’s the most wonderful time of the year” entend-on constamment à la radio. Suis-je la seule à culpabiliser mortellement parce que bien souvent, mes fins d’années sont loin d’être l’épitome de la joie et du bonheur ? Je veux dire: il faut s’organiser, cuisiner par milliers, penser aux cadeaux, planifier la liste des invités, aller chercher les convives un peu partout, bref: bonjour l’angoisse !

Personnellement, je n’attends qu’une seule chose: le 1er janvier, que tout le rush soit passé et que je puisse enfin me détendre. C’est ça, le plus beau cadeau qu’on puisse me faire.

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