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Gilles Lellouche (à gauche) et Guillaume Canet (à droite). © Christophe Brachet

Guillaume Canet fait des cauchemars la nuit à cause d’Astérix et Obélix

Par Toutatis, le nouvel Astérix et Obélix sort enfin en salles ce mercredi! Guillaume Canet, qui campe le petit Gaulois, réalise le plus grand film de sa carrière et nous embarque dans l’Empire du Milieu.

Nous sommes en 50 avant J.C. Graindemaïs (Jonathan Cohen) fait appel aux Gaulois pour aider la princesse Fu Yi à libérer sa mère, l’impératrice de Chine, des griffes de Deng Tsin Quin (à lire à voix haute). De son côté, il réquisitionne César (Vincent Cassel) et sa puissante armée romaine pour mener la bataille. S’il n’égale toujours pas la Mission Cléopâtre d’Alain Chabat, ce nouveau volet d’Astérix et Obélix a le mérite de faire sourire. On a rencontré le comédien et réalisateur derrière ce projet d’envergure.

Comment vous sentez-vous à la veille de la sortie?

“Je suis mort de trouille. Je fais des cauchemars la nuit. Et je vais vous faire une confidence: à l’heure où vous publierez cette interview, je serai dans la campagne italienne pour les tournages d’un autre film. Donc, si Astérix et Obélix ne marche pas, je serai planqué à l’étranger et pas à Paris où j’aurais pu imploser s’il se passait un truc catastrophique.”

Le trac, vous l’aviez déjà sur le tournage?

“Non. J’ai terminé le film il y a deux mois. Jusqu’ici, j’avais tout le temps la tête dans le guidon et, maintenant, je réalise enfin ce qu’il représente. Je me dis que j’ai peut-être été un peu inconscient d’accepter ce projet. Mais je suis Bélier, je fonce et je réfléchis après.”

Si ce film est un échec, je ne vais pas m’en remettre.”

Qu’est-ce qu’il représente pour vous, ce film, à l’échelle de votre carrière?

“Toute une vie? (sourire) Si ce film est un échec, je ne vais pas m’en remettre. Vous ne me reverrez pas à l’écran de sitôt. D’autant plus qu’il est aussi très important pour l’industrie du cinéma. Parce que c’est un gros film qui, je l’espère, réunira des gens en salles. En tout cas, c’était le but. Faire un film populaire qui fédère. Après la pandémie, après tout ce qui s’est passé, ce n’était pas évident.”

Angèle, Orelsan, Zlatan,... C’est pour cette raison qu’il y a autant de stars au casting, pour attirer le public au cinéma?

“Bien sûr, même si j’ai imaginé mes personnages sans penser à ceux qui les interpréteraient. Antivirus, par exemple, c’était un combattant. J’avais d’abord pensé à McGregor, un boxeur de MMA. Et puis, il y a eu un casting. Zlatan est finalement arrivé et c’était la meilleure idée, même si ce n’était pas la mienne. Pour Falbala, on s’est dit que ce serait formidable d’avoir Angèle, qui est devenue une icône, qui est extrêmement appréciée. Et puis, on a ajouté quelques références à leur univers, un clin d’œil aux paroles de leurs chansons, par exemple.”

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Quel a été le plus gros défi de cette aventure? 

“Remplacer Depardieu dans le rôle d’Obélix, parce qu’il a tué le game comme on dit. Je trouve que c’était très courageux de la part de Gilles (Lellouche, ndlr) et qu’il a magnifiquement bien réussi. J’ai appelé Gérard pour lui dire que j’avais choisi Gilles pour le personnage. Et il m’a dit: ‘C’est très bien, vous êtes potes. C’est important tu sais, car Astérix et Obélix, c’est surtout une histoire d’amitié.’

D’ailleurs, vous insistez sur ce point, plus que dans n’importe quel autre film de la franchise...

“Ça me fait plaisir que vous l’ayez remarqué parce que j’ai vraiment eu envie d’insister là-dessus. Aussi de par notre histoire, on a vécu plein de choses ensemble, on a fait des tournages, on s’est pris la tête, on s’est vraiment engueulés très fort. Et là, c’était magique. On a passé quatre mois merveilleux. C’est la première fois qu’on fait un film et qu’on ne se fâche pas du tout. Et je trouve ça beau parce que ça résume un peu la relation d’Astérix et Obélix qui s’engueulent souvent, mais qui se retrouvent toujours parce que leur amitié est vraiment scellée.”

J’ai créé des héroïnes auxquelles ma fille peut s’identifier.

Ce film, il plaira à quel public?

“À tous les publics. C’est la magie d’Astérix, c’est un truc transgénérationnel. Ce sont des films qui sont vus en famille. Quand j’étais petit, je lisais les bande dessinées de Goscinny, mais c’étaient celles de mon père. Aujourd’hui, je les lis à mes enfants. Et quand j’ai écrit le scénario, c’est à eux que j’ai pensé. J’ai créé les personnages de Fu Yi, qui est une princesse, et de Tat Han, qui est une guerrière, une combattante, parce que je voulais que ma fille de 5 ans ait des héroïnes auxquelles elle puisse s’identifier. D’ailleurs, elle m’a fait une prise de Tat Han dans la cuisine (rires). Je voulais amener du féminin dans ce grand voyage. Car, auparavant, les femmes n’existaient pas beaucoup dans les albums. Il y avait juste Falbala et Bonne Mine, qui a un vrai caractère, qui est la véritable cheffe du village. Alors, je me suis inspiré du cinéma asiatique dans lequel il y a de vrais beaux rôles féminins. Je pense que j’aurais fait un autre film si je n’avais pas eu d’enfants!”

Astérix et Obélix: L’Empire du Milieu, au cinéma à partir du 1er février. Découvrez l’interview complète de Guillaume Canet dans votre Flair de ce 1er février.

Notre avis sur le film

Le casting 5 étoiles de ce volet dessert presque un peu le film qui se résume à une suite d’apparitions de célébrités et de clins d’œil à leurs univers respectifs parfois trop facilement amenés. On salue toutefois la performance de Gilles Lellouche, incroyable Obélix, et de José Garcia, drôlissime Biopix.

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