Être du côté du hublot en avion n’est pas une si bonne idée pour votre santé

Vous adorez être côté hublot lors d’un vol pour pouvoir admirer le paysage et dormir un peu plus confortablement en appuyant votre tête sur la paroi ? Sachez que cette place n’est pas forcément la meilleure.

Si cette place est toujours celle que l’on espère obtenir lorsque l’on réserve un billet d’avion, le hublot ne serait pas notre ami selon plusieurs études scientifiques. Si on pense avoir plus de place qu’au milieu et pouvoir s’assoupir plus facilement qu’en étant côté couloir face au passage, on oublie que ce confort a un prix. En effet, en étant à la fenêtre en très haute altitude, notre peau serait exposée à de forts rayons UV. Elizabeth Jones, docteure au Thomas Jefferson University Hospital à Philadelphie explique au HuffPost : « Certaines anciennes vitres, hublots et pare-brises, bloquent 50% des rayons UVA et certains nouveaux modèles sont plus efficaces et peuvent faire barrage entièrement aux UVA. »

Or, ces derniers, sont la cause de vieillissement prématuré de la peau, de tâches et « peuvent même causer un cancer de la peau à terme », ajoute la spécialiste. Il est donc fortement conseillé d’appliquer une protection solaire lorsque vous prenez l’avion en été comme en hiver. En effet, une étude menée par des dermatologues en 2015, prouve que les pilotes et le personnel de cabine des avions ont deux fois plus de mélanomes que le reste des équipes aériennes.

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Une place qui empêche de bouger à sa guise

Selon une autre étude réalisée par l’American College of Chest Physicians, les passagers assis au hublot pendant de longs vols durant plus de six heures auraient plus de risques de développer des caillots de sang dans les jambes. Étant les derniers des rangées, ils seraient moins susceptibles de se lever et de marcher dans l’avion, ce qui accentuerait le risque. Bien que ce cas de figure soit assez rare, il est conseillé aux personnes « à risque », les personnes âgées, en surpoids, ayant des soucis de circulation sanguine, de s’étirer pendant le vol et de marcher fréquemment dans la mesure du possible.

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