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Leïla Kaddour-Boudadi, le nouveau visage des JT de France 2

Chroniqueuse sur France Inter, elle présentera le journal télévisé sur France 2 à la rentrée en tant que joker de Laurent Delahousse.

L’été en radio, la rentrée en télé 

Cet été, Leïla Kaddour-Boudadi animera Le mag de l’été, du lundi au vendredi à 18 heures sur France Inter. Elle deviendra ensuite l’un des nouveaux visages de l’info sur France 2 où elle présentera les JT du vendredi et du week-end, une fois par mois. 

 

Parcours atypique

À 36 ans, cette native des Yvelines a déjà eu plusieurs vies professionnelles. Après des études de latin-grec à l’université de Poitiers, elle sera d’abord enseignante, puis créatrice de site web avant de se consacrer au journalisme. 

 

C’est d’ailleurs lorsqu’elle était prof au collège que Leïla Kaddour-Boudadi préparait sa reconversion dans les médias. Bosseuse et déterminée, elle passait quasiment toutes les vacances scolaires à faire des stages en presse écrite (Marianne), en radio (RFI) et en télé (France 3). 

 

Après avoir finalement obtenu sa carte de presse en 2009, elle démarre sa carrière en tant que chroniqueuse sur France 3 et Paris Première. 

 

Trois semaines après mon arrivée, breaking news, l’affaire DSK qui me tombe dessus...quel flip!

 

Ascension fulgurante

À peine trois ans après avoir intégré le monde des médias, Leïla débarque sur Arte pour présenter le journal. Son ancienne collègue et rédactrice en chef du magazine féminin Causette, Liliane Roudière, ne tarit pas d’éloges à son égard: “La vitesse à laquelle elle est arrivée est impressionnante (...) Je pense que son passé d’enseignante y est pour quelque chose.” 

 

Elle n’est pas que la jeune et rebeu de service. Elle n’est pas que charmante. Elle a du toupet, du culot, et surtout, l’ambition saine de trouver sa place – celle d’une vraie journaliste, avec un regard.

 

Symbole et journaliste

De cette époque sur Arte, elle dira: “J’ai reçu des courriers qui m’ont rappelé l’impact symbolique que peut avoir ma présence à l’écran. des petites filles qui m’écrivaient pour me dire combien elles étaient contentes de voir, dans leur salon, une journaliste brune, aux grands yeux comme elles.”

 

Née de parents harkis algériens, son histoire est bercée par le douloureux héritage de l’époque coloniale. Mais Leïla refuse de considérer comme une victime et observe les freins de la société française. 

 

J’observe parfois un malaise chez certaines personnes mais je ne m’y arrête pas (...) On ne sait pas dans quelle catégorie me placer. Professeur, basketteuse à un très bon niveau national, ensuite journaliste, tout en m’appelant Leïla, ça déconcerte. Même si je ne me sens pas traversée par le malaise identitaire de certains français issus de l’immigration, je le comprends.

 

Honorée de “présenter ce rendez-vous capital au démarrage d’une année présidentielle”, Leïla Kaddour-Boudadi désire “travailler avec toute la rédaction et des envies protéiformes”. 

 

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