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© Pixabay

Les cirques chinois: l’esclavage moderne des animaux sauvages

Aujourd'hui, à la rédac', nous sommes en colère. En colère de constater que dans certains pays, l'espèce humaine se croit toujours bien au-dessus de toute autre espèce vivante. En colère d'imaginer que l'on peut faire de la maltraitance d'animaux son cheval de bataille. Et surtout, nous sommes tristes de voir des animaux qui souffrent.

Ah le cirque... Ses dresseurs d'éléphants, ses numéros de haute voltige et ses lumières enchantées. Devant des milliers de spectateurs, l'essentiel est d'émerveiller et de faire rêver. Seulement voilà, lorsque les rideaux tombent, le spectacle est tout autre. Et ça nous fend le cœur.

 

Suzhou "capitale mondiale du cirque"

Pour arriver à dresser des animaux sauvages, les propriétaires des cirques chinois ne voient qu'une seule méthode: la maltraitance. Pendus par le coup, forcés de rester sur leurs pattes arrières des heures durant et enfermés dans des cages bien trop petites pour eux, des centaines d'animaux vivent un véritable cauchemar. Et cela, pour quelques minutes de spectacles seulement.

 

La métropole de Suzhou, qui accueille chaque année plus de 300 chapiteaux, ne semble pas pour autant réagir aux méthodes de dressage, plus que drastiques, opérées par les membres de ces cirques ambulants. 

 

Dresser des animaux sauvages. Mais à quelles fins?

Dans la vie courante, il vous semblerait juste incensé de rentrer dans une cage remplie de lions ou d'essayer de faire porter un chapeau à un ours. C'est d'ailleurs une "mode" récente puisque dans le temps, les numéros de cirque n'étaient effectués que par des chevaux et des chiens, bien plus domestiqués et habitués à l'Homme.

 

Petit à petit, et pour susciter toujours plus d'engouement, les propriétaires ont pris le parti d'intégrer à leur programme des animaux insolites: lion, singe, ours brun, panthère...

Ces animaux n'étant en aucun cas habitués à la proximité avec l'être humain, les dresseurs se croient obligés d'employer des techniques cruelles pour arriver à leur fin. 

 

Pour ajouter ce petit côté exotique, et donc générer plus de chiffre d'affaires, ces cirques vont complètement à l'encontre des droits fondamentaux des animaux. Maltraités et vus comme des "bêtes de scène", ces pauvres créatures se retrouvent enfermées et contraintes d'effectuer des numéros à longueur de journée et ce, au détriment de leurs besoins physiologiques.

 

La Belgique dit non!

Heureusement, des pays comme la Belgique, l'Autriche et la Grèce s'engagent en interdisant les animaux sauvages dans les cirques. 

Ces établissements ne respectent pas les normes en matière de détention des animaux, que ce soit l’hébergement ou le transport, explique Bruno Cardinal, conseiller scientifique pour le Conseil du bien être animal, au journal le Monde.

En France, depuis 2011, un arrêté durcit la loi déjà existence de 1978, préconisant ainsi des règles plus strictes sur la taille des cages, les parcs en extérieurs ainsi que le nombre de points d'eau indispensables pour des animaux comme les otaries ou les lions de mer.

 

On partage avec vous la vidéo, à ne pas regarder si vous êtes sensible.

 

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Alors, certes, le cirque c'est joli et les enfants aiment bien. Mais avons-nous vraiment besoin de voir un ours en équilibre sur des rondins de bois pour passer une bonne après-midi? Alors qu'au fond, ne serait-il pas mieux dans la nature, à courir avec les sien et à attraper des poissons dans une rivière? Oui, on pense aussi...

 

 

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