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© Corbis

ON A TESTÉ: 1 mois sans alcool

Barbara Wesoly
Un réveillon bien arrosé, des soirées entre amis où les cocktails s’enchaînent en moins de temps qu’il ne faut pour dire tchin, un petit verre à l’apéro, au repas, en dessert... Il était temps de dire stop, le temps d’une pause. 30 jours sans alcool? J’ai testé!


 

Avant


Stopper tout vin et délaisser les boissons alcoolisées? Facile! J’étais sûre d’être en mesure d’arrêter en un claquement de doigts. Petite buveuse de nature, pompette après trois verres, et ayant déjà (sur)vécu avec du Kidibulle pendant neuf mois, où aurait pu être la difficulté?

Ils verront après un mois, lorsque je serai sublimée par l’arrêt du rosé pamplemousse et du mojito fraise.


 

Première soirée


Tu es enceinte? La question fuse comme un réflexe. Mes amis attendent la révélation de ma bonne nouvelle. Et semblent un peu confus face aux raisons que j’invoque. “Une détox? Ah. Oui, ça doit être logique au fond.” Mais je surfe fièrement sur la vague d’incompréhension. Ils verront après un mois, lorsque je serai sublimée par l’arrêt du rosé pamplemousse et du mojito fraise.

 

Pendant


Un resto entre collègues. Je demande machinalement un apéro, avant de réaliser que j’enfreins la règle. Je tiens bon, mais avec une légère frustration et des glaçons qui se sentent seuls. Pour le reste, je me raccroche à mes amies enceintes. Je les suis lorsqu’elles enchaînent le Pisang 0%. Mais je me surprends à taper ma main rebelle qui tente de saisir un petit verre d’alcool. Cela ne m’empêche pas de me réveiller en lendemain de veille, plus fraîche et dispo que jamais. Un bon point pour la privation.

 

Craquage


Mon anniversaire. En plein milieu du mois de la bonne résolution. Et l’impossibilité de fêter sans trinquer. Je m’autorise un tout petit gobelet, avec une quantité insignifiante de cocktail. Et une très grande culpabilité.

Les habitudes ont la vie dure. Mais cela m’a permis de prendre conscience de la fréquence de ma consommation, qui, quoi que toujours plutôt raisonnable, est très régulière.


 

Après


Je l’admets, une fois cette période d’abstinence terminée, je me suis jetée sur un petit vin blanc au premier repas. Les habitudes ont la vie dure. Mais cela m’a permis de prendre conscience de la fréquence de ma consommation, qui, quoi que toujours plutôt raisonnable, est très régulière. Je me suis sentie plus légère, et surtout alerte tout en m’étant autant amusée en soirée. Je ne dirais pas que le goût ne m’a pas manqué, mais j’ai ressenti que mon corps n’était pas malheureux de s’endormir sur de l’eau plutôt que sur un breuvage alcoolisé. Le plus dur demeure la motivation. Un bébé, c’est facile. On sait qu’on risque de picoler pour deux. Agir pour soi, c’est plus complexe. Cela demande de se focaliser en permanence sur l’objectif.

 

Mais je retenterai. Par petits shots. D’autres infos pour lever le pied:

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