Il ne doit en rester qu’Une!

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Si le dernier album de l’artiste a déçu, la tournée qui l’accompagne répond, elle, aux attentes. Près de 2 heures de spectacle mégalo, où on la voit enfiler les tenues et enchaîner les morceaux, de “Girl Gone Wild” à “Celebration”, le tout saupoudré d’érotisme SM et agrémenté de clips réalisés spécialement pour l’occasion.

Une vingtaine de chansons, et autant de tableaux évoquant tantôt les comédies musicales, tantôt les films de Tarantino ou Russ Meyer. Son interprétation, sanglante, de “Gang Bang“, restera l’un des moments forts de ce show. Un show où rien, pas la moindre déflagration, pas le moindre bout de tissu, pas le moindre pas de danse ou mouvement de bras, n’est laissé au hasard!

D’aucuns trouveront que l’ensemble manque de spontanéité. Mais à bientôt 54 ans, Madonna n’est plus une débutante pétillante: elle est The Queen, la seule, l’unique. Un titre royal que la diva a souligné de manière significative en mixant un “Express Yourself” détonnant avec le “Born This Way” de Lady Gaga (renforçant ainsi la forte similitude entre son tube de 1989 et celui de Lady G, sorti en 2011), le clôturant par un cinglant “She’s not me!” Tout était dit!

On a aimé
Le sourire de Martin Solveig, qui a assumé son rôle de chauffeur, insérant des mix de Madonna dans son set, et préparant les fidèles à “donner beaucoup d’amour à la seule Reine”. Une personnalité royale qu’il avait par ailleurs avertie: “La Belgique est le meilleur public d’Europe“.

On a moins aimé
La pluie qui brouillait le brushing de la Queen, mais n’a toutefois pas (trop) refroidi le public.

Photos: Reporters / WireImages