L’actrice de Little Miss Sunshine a été violée par son petit ami
On est bien loin de Little Miss Sunshine et de son univers frais et décalé. La célèbre actrice a désormais 21 ans. Il y a quelques jours, elle a posté la photo suivante sur son compte Instagram.
i knew my assailant. #SexualAssaultAwarenessMonth #breakthesilence
Une publication partagée par Abigail Breslin (@abbienormal9) le
Vous n’êtes pas obligés d’avoir des rapports sexuels avec la personne avec qui vous sortez. Être en couple ne signifie pas consentir. Le mariage ne signifie pas consentir".
Et puis, juste à côté de ce morceau de texte, une phrase glaçante: "je connaissais mon agresseur". Abigail Breslin a souhaité sortir du silence et se confier sur l'horreur dont elle a été victime. Elle a reçu un grand soutien de ses fans sur les réseaux sociaux. Beaucoup saluent son courage. D'autres sont en colère et aimeraient "l'aider" en retrouvant cet agresseur. Abigail a pris le temps de répondre à quelques commentaires lui témoignant de l'affection. Elle s'est dite très reconnaissante.
Elle n'a pas dénoncé son agresseur
Il y a trois jours, elle a à nouveau mis en ligne un post Instagram, un graphique sur le viol. Celui-ci explique que sur 1000 viols, 310 sont rapportés et seulement 6 mettront le criminel en prison.
Suite à cela, plusieurs internautes ont demandé à Abigail pourquoi elle avait fait le choix de garder le silence, sans dénoncer son agresseur. La jeune femme a alors expliqué qu'elle était victme d'un stress post-traumatique. Une condition qui lui fait encore faire des cauchemars aujourd'hui. Elle a adressé un message à l'un de ses followers en particulier:
Je n’ai pas porté plainte suite à mon viol pour plusieurs raisons.
"La première, c’est que j’étais choquée et dans le déni le plus total. Je ne voulais pas me voir comme une victime alors j’ai effacé ce souvenir et fait comme s’il ne s’était jamais rien passé. La deuxième, c’est que je sortais avec mon violeur, et que j’avais peur de ne pas être crue. J’avais aussi peur que mon cas ne mène à rien. Alors mon agresseur pourrait me retrouver et me faire encore plus de mal. Enfin, je savais que ça ferait beaucoup de mal à ma famille et à mes amis d’apprendre que j’ai été victime d’un viol. Je ne voulais pas leur faire vivre ça".
Un message qui montre une nouvelle fois toute la difficulté à parler de ce traumtisme qu'est le viol. Et que le combat tel que celui du Mois de la sensibilisation aux agressions sexuelles est plus que nécessaire.
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