Sur les réseaux sociaux, une maman a partagé l’expérience terrifiante vécue par sa fille dans une boîte de nuit à Cambridge. Émilie s’est fait droguer au GHB (la drogue du violeur) par injection sans qu’elle ne s’en rende compte.
Le but de cette maman: sensibiliser les jeunes et leurs parents aux piqûres de GHB, afin qu’ils se montrent vigilants! Cette pratique est malheureusement de plus en plus répandue dans le milieu de la nuit, à l’étranger comme en Belgique.
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“Elle s’est sentie partir en une fois”
Via un post Facebook publié à la demande de sa fille, Éléonore De Surgères raconte comment Émilie a été victime d’une injection au GHB lors d’une sortie en discothèque:
Elle n’a rien senti. La proximité et le nombre de jeunes dans les boites de nuit facilitent grandement l’injection sans que la victime puisse s’en rendre compte. Elle s’est sentie partir en une fois, la tête qui tourne, elle perd le contrôle de ses jambes comme si elle était ‘bourrée’
Heureusement, la jeune fille a eu des bons réflexes: elle a pu rejoindre son groupe d’amis dont elle s’était éloignée quelques instants et a pris un Uber pour rentrer chez elle, ne se sentant pas dans son état normal. Elle a été malade toute la nuit. De retour en Belgique, Émilie et sa maman sont allées aux urgences afin de faire une prise de sang et prendre un antiviral contre les risques du Sida.
Ce matin, elle est choquée. Elle me dit qu’elle a peur de retourner en boite, peur que ça recommence pour elle et pour ses amis.
écrit Éléonore De Surgères. Afin que cet épisode traumatisant serve à quelque chose, la jeune fille droguée à son insu désire partager son témoignage au maximum.
Elle me demande que vous, parents, préveniez vos enfants afin qu’ils puissent faire la différence entre quelqu’un de saoul et quelqu’un qui a été drogué car la distinction n’est pas facile à faire. Elle me dit que si le jeune ne “se sent pas dans son état normal” il faut le croire et intervenir. Dites a vos filles et fils d’être vigilants, solidaires et jamais jamais seuls.
conclut la maman dans sa publication Facebook déjà relayée plus de 530 fois à l’heure d’écrire ces lignes.
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