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© Getty Images

À VOIR : les témoignages de deux survivantes des camps de la mort

Ana Michelot
Ana Michelot Journaliste

À l’occasion de la journée internationale dédiée à la mémoire des victimes de l’Holocauste le 27 janvier dernier, le Mémorial de la Shoah à Paris a organisé deux conférences de survivantes des camps de la mort qui ont été retransmises sur Youtube.

Entre le 27 janvier et le 1er février de nombreux événements ont été organisés en ligne et en présentiel par le Mémorial de la Shoah à Paris afin de célébrer la journée internationale dédiée aux victimes de l’Holocauste. Parmi les rendez-vous proposés, deux ont particulièrement retenu notre attention : deux conférences très spéciales où deux femmes survivantes de la Shoah sont venues raconter leurs histoires. L’une devant une classe de collégiens, l’autre devant un public libre, le tout retransmis sur Youtube et accessible gratuitement. Des témoignages aussi poignants que précieux qui nous rappellent qu’il faut se souvenir, pour que jamais l’horreur ne se reproduise.

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Ginette Kolinka, la seule survivante de sa famille déportée

Ginette Kolinka est juive, pour cette raison, elle sera arrêtée à Avignon en 1944 par la Gestapo avec son père, son frère et son neveu. Tous les quatre partiront dans un train pour Drancy, qui les amènera ensuite au camp d’extermination d’Auschwitz-Birkenau. Là-bas, Ginette découvre à 19 ans « l’enfer » comme elle le décrit. Elle y rencontre également Simone Veil avec qui elle se liera d’amitié dans le pire endroit du monde. Elle est d’ailleurs représentée dans le biopic sur Simone Veil « Simone, le voyage du siècle ». Après plusieurs mois à Auschwitz, elle est transférée à Bergen-Belsen, elle travaillera comme main d’œuvre pour une usine allemande là-bas avant d’être libérée par les alliés et de rentrer en France en 1945 où elle retrouvera sa mère et ses sœurs qui n’avaient pas été arrêtées. Elle est la seule survivante des camps dans sa famille. Depuis, elle ne cesse de raconter ce qui lui est arrivée afin de faire de chaque personne qui l’écoute, un « passeur de mémoire ». Son récit est à écouter absolument ! Et si vous voulez en savoir plus sur son histoire, le livre « Retour à Auschwitz » écrit par la journaliste Marion Ruggieri contient le témoignage complet de Ginette Kolinka.

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Lidia Maksymowicz, une enfance passée dans le laboratoire du Dr. Mengele

Si les survivants qui témoignent étaient souvent des adolescents lors de leur entrée dans les camps, ceux de personnes qui étaient enfants à leur arrivée sont plus rares. C’est pourtant le cas de Lidia Maksymowicz, une petite Biélorusse qui avait 3 ans lorsqu’elle est sortie du train qui la conduisait à Auschwitz. Elle et sa famille étaient des prisonniers politiques. Si beaucoup d’enfants étaient tués dès leur arrivée, car incapables de travailler dans les camps, elle survivra, mais sera affectée au service du Dr Mengele. Pendant tout son séjour dans le camp, Lidia sera une cobaye pour les expériences scientifiques du docteur nazi. Celui que l’on surnomme l’Ange de la mort par son apparence angélique et les atrocités qu’il commettait, lui ponctionnera régulièrement du sang, lui injectera des vaccins afin qu’ils soient testés. Elle se souvient également avoir vu plusieurs fois d’autres enfants recevoir un produit dans les yeux destinés à faire changer la couleur de l’iris en bleu. Autant d’expérimentations inhumaines auxquelles elle a survécu. L’histoire bouleversante d’une enfant dans les camps de la mort disponible dans la vidéo ci-dessous, mais également dans le livre « La Petite Fille qui ne savait pas haïr. Une enfance à Auschwitz » sorti cette année. 

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