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@Getty Images

L’envers du décor de la marque SHEIN

Camille Hanot
Camille Hanot Journaliste

Que se cache-t-il derrière les t-shirts à 2 euros ou les robes à 9 euros de la marque d’ultra fast-fashion SHEIN ? Un système d’exploitation d’une rare violence, répond le député européen Raphael Glucksmann.

Sur son compte Instagram, Raphael Glucksmann, député européen, dénonce régulièrement des réalités catastrophiques de notre société. On se souvient notamment de son post dénonçant le génocide des Ouïghours.

Ce mardi 11 janvier, c’est sur une autre catastrophe, également liée à l’industrie de la mode, qu’il attire notre attention à savoir la marque chinoise de fast fashion SHEIN. Dans son post, il dénonce tout le système d’exploitation (non respect des droits sociaux, conditions de travail délétères, normes de sécurité non respectées, cadence infernale…) qui se cache derrière le label chinois archi populaire.

« Selon une enquête de l’ONG Public Eye, les ouvriers qui produisent pour SHEIN — qui proviennent des provinces les plus pauvres de Chine — travaillent douze heures par jour, avec un seul jour de congé par mois. Le plus souvent sans contrat de travail et sans assurance » écrit-il. Raphael Glucksmann explique donc que les prix ultra faibles pour le·la consommateur·trice ont un coût et que ce coût ce sont les travailleur·se·s de l’autre bout du monde qui le paient.

https://www.instagram.com/p/CYmfvjJr6Df/

Lire aussi: Plus de débat possible, on sait enfin comment se prononce SHEIN

Désastre écologique

Le député européen relève également que SHEIN est une catastrophe pour l’environnement car le label utilise massivement du polyester composé de pétrole et de gaz transformés. « Selon l’ADEME, les vêtements en matière synthétique relâchent des microfibres plastiques à chaque lavage, qui finissent dans les océans et contaminent la faune et la flore marine : 500 000 mille tonnes de ces microparticules de plastique sont relâchées dans les océans chaque année dans le monde. »

Pour conclure, il déclare : « SHEIN est un symbole de la culture d’impunité qui domine aujourd’hui les échanges mondiaux : l’entreprise se cache derrière ses sous-traitants pour se défausser et ne publie aucune information sur sa chaine d’approvisionnement » et nous appelle à prendre conscience de cette réalité pour y mettre fin.

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