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La blogueuse Marie and Mood se livre sans filtre sur son blues post-partum

Kathleen Wuyard

Avec ses looks soignés et sa jolie plume, Marie and Mood fait partie du cercle privé des blogueuses françaises qui cartonnent. Désormais maman d’une petite Esmée, elle s’est livrée avec la franchise qui la caractérise sur la période pas facile du post-partum, soit l’après accouchement, ses bonheurs mais aussi tous ses désagréments.


Elle l’annonce d’emblée: son post risque de ne pas plaire à tout le monde, et elle s’en fiche, elle a décidé de parler sans filtre. Une franchise nécessaire pour libérer la parole autour d’une période faite de grands bonheurs et de petits doutes, de victoires et d’échecs et en règle générale, de grande fragilité. D’autant plus quand, comme Marie, on a un rapport conflictuel avec son corps, et que celui-ci change tellement pendant la grossesse et après l’accouchement. Car c’est bien de cela qu’il s’agit, “pas de ma fille, de mon rôle de maman mais il est question de mon mal être, celui de Marie, jeune femme qui est en perte totale de confiance en soi et qui est dans le rejet de son enveloppe physique, qui est en plein dans son post-partum”.


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Pendant ma grossesse, j’ai pris 15 kilos. J+15 post-partum, -8 kilos sur la balance. -7kilos à perdre. OK ça va le faire ! Un peu trop sûre de moi, je tente de passer mes jeans, mes nouvelles jupes… PUTAIN impossible de rentrer dedans… Mon bassin, mes hanches bloquent le passage du moindre vêtements datant d’avant ma grossesse. Je me regarde dans le miroir et OMG, je vois les traces de 9 mois de grossesse. Un corps difforme, un ventre flasque, vide (avec la césarienne je n’ai plus d’abdos donc je vais avoir ce faux ventre de 3 mois pendant quelques temps), de la cellulite, des bras mous… Je pleure, je ne m’aime pas, je constate les “dégâts” de ces 9 mois”


Et d’aborder ce fameux “quatrième trimestre”, qu’on découvre souvent quand on est en plein dedans, alors même qu’on est déjà physiquement fragilisée par la grossesse et l’accouchement.

J’ai tout donné pendant 9 mois et là, on me dit que j’ai encore 3 mois pas fun qui m’attendent avec la chute des hormones, la chute des cheveux, le retour de couche, le corps qui est lent ( et ouais Marie, il t’a fallu 9 mois pour créer la vie donc il faut 9 mois pour récupérer son corps – fatalité- ), la rééducation du périnée, des abdos….”


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Si Marie assure qu’avec sa fille, heureusement, tout va bien, ça ne l’empêche pas d’aller mal elle, de ne pas reconnaître le corps qui la regarde dans le miroir, et d’avoir du mal à accepter cet entre-deux, où on n’a pas récupéré son corps d’avant, mais plus vraiment non plus celui de pendant la grossesse. “Je ne vais pas bien, je ne m’aime pas, je me dégoute et je n’arrive plus à faire semblant” confie Marie. Qui peut bénéficier sur les dizaines de milliers de followers qui la suivent avec bienveillance sur les réseaux sociaux, et lui ont répété comme des mantras qu’il fallait faire preuve de patience et de tolérance envers soi-même. Mais quand même. “J’attends, je suis dans l’attente que mon corps réagisse mais pour le moment, il ne se passe rien. Je continue à porter mes vêtements de grossesse et je vous assure que c’est dur” souligne la blogueuse, qui confie avoir beaucoup de mal aussi avec la cicatrice de sa césarienne, “alors même que c’est le début de ma plus grande histoire d’amour”. Et d’enjoindre les (futures) mamans à faire comme elle surtout, à mettre des mots sur leurs maux, parce qu’elles ont le droit d’être épuisées, de ne pas se sentir belles, d’étouffer dans ce quotidien de mère au foyer. “Dites ce que vous avez à dire, mais dites-le: j’aurais aimé qu’on me le dise avant”. À bonnes entendeuses...

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