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© Getty Images

La face sombre des roses de la Saint-Valentin

Gwendoline Cuvelier Journaliste

Si vous comptez acheter des roses pour l’élu·e de votre coeur aujourd’hui à l’occasion de la Saint-Valentin, réfléchissez-y à deux fois. Une publication Instagram mise en ligne par Marie Bongars à de quoi interpeller.

La fête commerciale de l’amour encourage des pratiques très épineuses...

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L’absurdité des roses en février

Le 14 février, les fleuristes réalisent en un jour 25% de leur bénéfice annuel, nous apprend la féministe française Marie Bongars sur son compte Instagram. Jusqu’ici, pas de problème. Mais là où le bât blesse c’est que 80% des ventes sont des roses qui ne peuvent pas pousser en France (ou en Belgique) car elles ne sont pas “de saison”. Ces fleurs sont donc exportées du continent africain, et cultivées dans des conditions déplorables.

Là-bas, elles sont principalement récoltées par des femmes, payées 96 euros par mois, travaillant 6 jours/7 et exposées quotidiennement à des doses extrêmes de pesticides. Ces roses importées peuvent contenir jusqu’à 25 substances interdites par la réglementation française.

explique Marie Bongars. La culture de ces roses représente également une véritable catastrophe écologique. “Sur les rives du lac Naivasha, au Kenya, environ 400 millions de roses sont produites. Pour arroser ces fleurs, c’est le lac qui est utilisé, bien au-delà de ses capacités. Les relevés scientifiques ont montré une baisse du niveau du lac très importante ces dernières années.

Cela a un impact considérable sur la faune et la flore, les pâturages qui nourrissent les populations locales ainsi que la qualité de l’eau douce qui devient polluée par les engrais et les pesticides.

rapporte la féministe.

Avant d’arriver dans les mains de votre amoureux·se, les fleurs ont parcouru des milliers de kilomètres, au détriment de la planète. L’addition de votre bouquet est plus salée qu’elle n’y paraît:

“Chaque rose est achetée entre 4 et 8 centimes au Kenya et revendue 1 euro en Europe. Après avoir été placée dans d’immenses chambres froides, les roses arrivent en France après un long trajet en avion”.

Un bouquet de 25 roses a un bilan carbone aussi important qu’un Paris-Londres en avion.

Il n’en fallait pas plus pour écorcher notre coeur à vif. En quelques slides, Marie Bongars nous a convaincu·e·s de remplacer les traditionnelles roses rouges par un beau bouquet de fleurs locales et de saison. Une option tout aussi romantique et surtout beaucoup plus éthique.

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