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Les cafés ne veulent plus servir de bureaux DR Flair Canva

À Bruxelles, des cafés lancent l’offensive contre les clients qui viennent y bosser

Kathleen Wuyard

C’est la nouvelle qui risque de vous faire commencer la semaine du mauvais pied si vous êtes fan de cette pratique: ainsi que nous l’apprend la RTBF, à Bruxelles, plusieurs cafés auraient décidé de se rebeller contre les clients qui les prennent pour des espaces de coworking (presque) gratuits.

C’est en tout cas ce que rapporte notre confrère Bruno Schmitz, qui a été à la rencontre de plusieurs cafetiers de la capitale et partage leur mécontentement – ainsi que les mesures qu’ils mettent en place. C’est que si, de tous temps, la pratique de squatter une table (ainsi que le wifi et une prise électrique) huit heures durant en buvant deux ou trois cafés grand max était discutable, à l’heure où crise énergétique et crise du pouvoir d’achat rendent la situation économiquement intenable, elle devient carrément insupportable.

Un café de Saint-Gilles prisé des travailleurs nomades se voit ainsi contraint de monter le volume de la musique pour tenter de déconcentrer LES clients qui prennent leur table pour un bureau, puis, face au manque d’efficacité de cette tactique, de bloquer le wifi pour certains ordinateurs. “On ne le fait pas par méchanceté, pas du tout, on veut garder nos clients. Mais si on n’agit pas, on n’a parfois plus de table disponible pour d’autres clients qui viennent manger chez nous le midi. Or, c’est la période la plus rentable pour un établissement comme le nôtre” explique le patron au journaliste de la RTBF. Et il n’est pas le seul à devoir ainsi sévir.

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En 2021 déjà, “Le Soleil” faisait état de cafés canadiens ayant décidé de ne plus partager leur connexion internet voire même de bannir carrément les ordinateurs portables pour se prémunir des “étudiants squatteurs”. Plus récemment, en septembre dernier, la vidéo d’un Irlandais mettant charger tous les appareils électroniques possibles et imaginables dans son café préféré avait fait le buzz après que le patron, agacé, l’eût partagée en ligne. En attendant une généralisation de l’interdiction des ordinateurs portables dans les cafés? Si, du jour au lendemain, votre établissement de choix vous refuse l’accès avec votre outil de travail, sachez que dans les faits, les responsables ont le droit de le faire: en effet, puisqu’il s’agit d’un établissement privé, dès l’instant où les mesures qui sont prises ne vont pas à l’encontre de la loi (par exemple, si les gérants voulaient interdire l’accès à certains types de personnes sur base de leur sexe, religion, nationalité ou autre) les propriétaires sont en droit de les faire appliquer.

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