Aidez Kiara, 11 ans, amputée à mi-cuisse suite à un cancer, à obtenir une prothèse

En février 2022, on a diagnostiqué à Kiara, 11 ans, un ostéosarcome, un cancer de l’os agressif, localisé dans le genou. Après plusieurs mois de chimiothérapie, il a fallut, début juin, l’amputer à mi-cuisse, de façon à sauver sa vie et lui donner toutes les chances d’une rémission rapide. Si aujourd’hui, Kiara se bat pour vaincre définitivement la maladie, sa mobilité est tout aussi essentielle pour l’avenir et demande de récolter 90.000 euros de fonds. 

Son joli sourire et la détermination qui se lit dans son regard, sont le plus beau des pieds de nez à la fatalité. Depuis le 20 février 2022, date du diagnostic de sa maladie, un ostéosarcome localisé dans le genou gauche, Kiara a pourtant traversé énormément d’épreuves. Bravant l’inimaginable, un cancer à seulement 11 ans. En plus d’être une forme de cancer de l’os agressive, la maladie de Kiara est également une pathologie rare, se développant le plus souvent chez les enfants, adolescents ou jeunes adultes et touchant dans une majorité des cas les os longs, situés à proximité des genoux, hanches, épaules et parfois du bassin, des vertèbres, du crâne ou de la mâchoire.

Depuis lors, se sont succédés les chimiothérapies, la chirurgie et les séjours à l’hôpital. Les doutes, l’angoisse, l’obligation d’accepter cette profonde injustice, aussi. Un parcours de combattante mené avec un courage fou et raconté par Roberto, son papa, via un compte Instagram @Fighting_Kiara, avec beaucoup de pudeur et de sensibilité.

Pour informer, sensibiliser mais aussi créer du positif face à cette réalité insoutenable pour tout parent. Sur celui-ci, il évoque l’évolution de la maladie, les soins mais aussi la manière dont le vivent les proches de Kiara, à commencer par leur famille, avec sa femme et maman de Kiara, Sarah, et Asia, sa petite sœur de 9 ans, leur soutien et leur amour indéfectible.

Mais en mai, le verdict a malheureusement été sans appel. L’amputation à mi-cuisse devenait la seule solution pour sauver Kiara et arrêter l’évolution de la tumeur, celle-ci s’étant propagée dans les articulations du genou, le quadriceps, les vaisseaux et les tissus. Une réalité acceptée par la jeune fille avec une résilience et une combativité exceptionnelles. Et c’est ainsi que quelques jours après l’opération, pratiquée ce 2 juin 2022, Kiara a pu rentrer chez elle, avant la reprise prochaine des chimiothérapies jusque novembre, en vue de limiter tout risque de récidive. L’objectif est désormais de se tourner vers l’avenir et d’offrir à Kiara un maximum d’autonomie et de confort ainsi que la possibilité pour elle d’accomplir sans limites, toutes les envies et rêves qu’elle pourrait avoir dans le futur. Mais pour cela, il lui faudra une prothèse adaptée. Or, si en Belgique l’INAMI rembourse une part de celles-ci et des frais et traitements, l’ensemble n’est hélas pas pris en charge. Et un modèle confortable mais aussi esthétique, coûte cher. Très cher.

C’est pourquoi les parents de Kiara ont lancé une collecte GoFundMe, en vue d’obtenir les 90.000 euros nécessaires à l’investissement dans une prothèse perfectionnée qui l’accompagnera à partir de ses 18 ans et lui assurera la meilleure mobilité. Ils ont déjà pu compter sur une immense vague de soutien, en recueillant près de 50.000 euros, mais le chemin est encore long et ne peut que donner une furieuse envie de se mobiliser.

Pour renvoyer l’impuissance dans les cordes, pour faire gagner l’espoir et surtout la vie. Et d’autant plus lorsque de douloureuses piqûres de rappel comme celles-ci nous amènent à réaliser à quel point elle est fragile et précieuse. Tout comme la possibilité de danser, courir, ou se balader. Donnons-là à Kiara.

Pour accédez au GoFundMe, c’est par ici.

• On soutient la lutte contre le cancer en (s’)offrant ce bracelet MYA-BAY.
• Woman Face, la plateforme belge qui rassemble soutien et conseils pour les femmes atteintes d’un cancer.
• Existe-t-il un lien prouvé entre stress et cancer? La réponse scientifique.
• CANCER DU SEIN: un médicament très prometteur pour éviter les métastases.