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© Getty Images

Une école d’un nouveau genre va voir le jour à Liège

Sarah Moran Garcia
Sarah Moran Garcia Journaliste web

Sept ans, c’est le temps qu’il a fallu à quatre enseignants liégeois pour concrétiser leur projet d’ouvrir une école d’un nouveau genre. Celle-ci vient de recevoir son agrégation de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

La Cité École Vivante, c’est son nom, devait être lancée en 2020, mais son inauguration a été reportée plusieurs fois. L’établissement ouvrira enfin ses portes en septembre 2024. À terme, l’école, qui s’installera à Cointe, sur les hauteurs de Liège, accueillera plus de 500 élèves du secondaire.

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Cette école est le projet de quatre enseignants qui sont partis d’un constat, celui que l’école traditionnelle ne correspondait plus aux besoins et aux attentes des adolescents. La CEV veut inverser la tendance, tendre à ce qu’elle appelle “l’accrochage scolaire”, grâce à un projet collaboratif de création d’un établissement secondaire différent.

Tout est éducatif

“Il est porté par des enseignants chevronnés, désireux de soutenir le bien-être et l’exigence dans l’éducation des adolescents d’aujourd’hui et adultes de demain, mais déjà citoyens”, expliquent les instigateurs de la Cité École Vivante. Celle-ci s’inspire notamment du fonctionnement organisationnel et pédagogique du Collège-Lycée Expérimental (CLE) de Hérouville-Saint-Clair, en Normandie, inauguré en 1982. Comme cet établissement, la CEV ne se revendique d’aucun courant pédagogique, mais fonde son action sur un principe simple: “Tout est éducatif.”

Concrètement, une année s’articule sur trois types d’activités pédagogiques: les “ressources” (équivalent des cours traditionnels), les ateliers courts (trois semaines) et les “hubs”.

Ateliers et hubs

Un atelier fait forcément appelle à au moins deux disciplines et rassemble 24 élèves d’une même année, il est encadré par des enseignantes et enseignants associés à leurs matières. Les ateliers se déroulent sur trois semaines (trizaine), et chaque élève vit deux ateliers en parallèle. Cela signifie qu’au terme d’une année scolaire, les élèves auront vécu 16 ateliers.

Quant aux hubs, il s’agit de longs projets, interdisciplinaires, eux aussi, rassemblant des élèves d’années différentes. “On y vise une production finale ‘socialisable’ (exposition, rencontre, animation…). Chaque hub s’organise sur deux semaines séparées d’une trizaine, l’une est l’étape d’élaboration, l’autre est l’étape de réalisation”, peut-on lire sur le site de la CEV. Les thématiques des hubs sont proposées aussi bien par les élèves que les membres de l’équipe et doivent mobiliser simultanément les quatre piliers de la cité école vivante, à savoir: ensemble, nature, culture, toucher.

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