Chaque semaine, une lectrice nous parle de sa situation financière. De son salaire à son compte épargne, en passant par ses économies et ses dépenses, elle fait le point sur son budget et son rapport à l’argent. Cette semaine, Caroline*, 32 ans, fait le point sur son budget.
Prénom: Caroline*.
Âge: 32 ans.
Situation familiale: loue un appartement avec son partenaire
Formation: bachelier en communication
Job: cheffe de projet
Salaire net: ± 2900 €
Frais fixes: 1450 € par mois
Épargne: 12.600 €
Caroline* « Je travaille comme cheffe de projet dans une entreprise qui met sur pied des campagnes autour de la mobilité durable. Ça signifie que j’endosse beaucoup de rôles et j’adore cette diversité. Je ne suis pas faite pour rester derrière un écran toute la journée. Mon salaire tourne autour de 2900 € net. Pas de chèques-repas, pas de voiture de société, mais beaucoup de liberté et de flexibilité. Je trouve ça plus important. Par exemple, je peux faire du télétravail quand je veux!
2 salaires différents
J’habite avec mon partenaire, qui travaille comme data analyst dans une banque. Il gagne plus que moi, environ 500 € net de plus par mois. Nous essayons de ne pas adapter notre mode de vie au salaire le plus élevé, mais nous sommes bien conscients qu’il a plus de marge financière. Nous louons ensemble un appartement. Le loyer est de 1200 € et, avec les charges, nous arrivons à environ 1450 €. Nous partageons tout équitablement en 2. Ma part revient à environ 730 € par mois. Nous avons un compte commun sur lequel nous versons chaque mois le même montant pour le loyer, les courses et les frais fixes. Ce qui reste sur nos comptes privés, nous le mettons de côté ou nous l’utilisons pour nos loisirs personnels.
Épargne séparée
Le solde de mon propre compte d’épargne s’élève à 12.600 €, et j’ai réuni ce montant toute seule. Je n’ai jamais reçu d’héritage, ni de grosse somme de mes parents. Parfois, 100 € pour un anniversaire ou à Noël, mais rien qui fasse vraiment la différence. Mon partenaire épargne systématiquement plus que moi, il en est à environ 18.000 €, mais j’essaie de ne pas trop me comparer à lui. Nous n’avons pas les mêmes dépenses, ni les mêmes priorités, et c’est très bien comme ça.
Plaisirs coupables
En ce qui concerne les courses, nous dépensons environ 550 € par mois à 2, mais ma part tourne autour de 150 €, parce que mon compagnon reçoit des chèques-repas. Nous cuisinons presque tous les jours nous-mêmes. Mon partenaire est végétarien, donc nos repas sont surtout composés de légumes, de légumineuses et d’ingrédients frais. C’est bon et relativement sain, mais pas toujours le moins cher. Une fois par semaine, on commande quelque chose, le plus souvent des sushis ou thaï, et ça nous revient à environ 25 € par personne. Mon plus gros plaisir coupable, c’est le café. J’achète bien 3 cappuccinos par semaine en chemin. Ce sont des petites dépenses, mais au final, ça fait quand même près de 40 € par mois.
Nous aimons aussi voyager. En général, nous faisons un grand voyage par an qui nous coûte entre 1200 et 1500 €, et ensuite, chaque trimestre, un petit week-end. Nous épargnons pour ça à l’avance, de sorte que nous n’avons jamais l’impression que notre compte se vide d’un coup. Je dépense aussi en moyenne 60 € par mois en vêtements. Parfois rien pendant plusieurs mois, puis tout à coup un peu plus. Côté hobbies, je vais courir 3 fois par semaine et je suis un cours de yoga le jeudi, ce qui me coûte 42 € par mois.
À la recherche d’une maison
Nous sommes désormais en pleine recherche d’une maison. Je suis presque tous les jours sur Immoweb, parfois même plusieurs fois par jour. Nous avons déjà visité quelques biens, mais je trouve incroyablement difficile d’accepter l’idée que tout mon compte d’épargne sera vidé en une seule fois. Ça me rend nerveuse. On a l’impression d’avoir travaillé pendant des années pour construire quelque chose, et puis de devoir tout laisser partir en une seconde pour un apport. Mais en même temps, je sais que c’est la prochaine étape logique. Nous voulons quelque chose à nous, un endroit où nous pourrons rester. Et ça, ça vaut bien nos petites économies. »
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