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La contrefaçon fait mouche auprès des jeunes - DR Unsplash
La contrefaçon fait mouche auprès des jeunes - DR Unsplash

La contrefaçon séduit de plus en plus de jeunes Belges

Kathleen Wuyard

Si 37% des Européens de 15 à 24 ans avouent avoir acheté au moins un produit de contrefaçon en ligne au cours de l’année écoulée, chez les jeunes Belges, la proportion grimpe à 43% des personnes interrogées.

Ainsi que le dévoile l’Office de l’Union européenne pour la propriété intellectuelle (EUIPO), à l’échelle de l’Europe, cela représente une augmentation significative d’achats de contrefaçon par rapport aux résultats précédents (14 % en 2019), avec des variations selon les pays, la Belgique n’étant pas le plus mauvais élève puisqu’en Grèce, 62% des jeunes ont acheté des articles contrefaits ces douze derniers mois.

Les produits de contrefaçon que les jeunes achètent le plus souvent volontairement? Les vêtements et accessoires (17 %), suivis des chaussures (14 %), des dispositifs électroniques (13 %) et des produits d’hygiène, cosmétiques, produits de soins personnels et parfums (12 %). 

Sans contrefaçon

Attention toutefois qu’ainsi que le rappelle l’EUIPO, “les jeunes achètent parfois aussi des produits de contrefaçon parce qu’ils ont été induits en erreur : le taux d’achat involontaire de produits de contrefaçon s’élève également à 37 % ([1]), et les personnes interrogées ont reconnu qu’il leur était difficile de distinguer les produits authentiques des contrefaçons”.

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Tiens, et en Belgique, qu’est-ce qu’on risque en cas d’achat de produits contrefaits? La législation européenne interdit l’introduction de contrefaçons et de produits pirates sur le territoire de l’Union européenne. Mais comme le rappel l’antenne belge du Conseil Européen pour les Consommateurs, si, en cas d’achat sur Internet, “la douane a l’autorisation de confisquer et de détruire vos contrefaçons, notre pays ne prévoit par contre aucune sanction pénale pour le consommateur”. Qui n’est pas garanti de s’en tirer à bon compte pour autant: en effet, en cas de saisie par la douane, “les frais afférents sont à la charge du véritable titulaire de la marque, mais celui-ci peut, à son tour, vous les facturer, conformément au droit national et vous réclamer une indemnisation, sauf si vous avez fait votre achat en toute bonne foi”. C’est à dire, si vous avez été victime d’une arnaque, et non si vous avez choisi de vous convaincre qu’un Chiquito de Jacquemus à 130 euros pouvait sur un malentendu être un vrai... Rude, on sait. Mais ainsi que le rappelait la vidéo qu’ont vu mille fois tous les ados des années 2000, “pirater (ou acheter de la contrefaçon), c’est aussi du vol”.

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